Un important scandale, surnommé l’Aser-gate, secoue actuellement le gouvernement. Il concerne le retrait d’un marché essentiel d’éclairage public à une entreprise sénégalaise, Aee Power Sénégal, en faveur de sa partenaire espagnole, Aee Power Epc. Cette décision marque un écart important par rapport aux promesses de préférence nationale faites par les nouveaux dirigeants du pays.
La polémique a commencé lorsque l’Agence de régulation de la commande publique (Arcop) a suspendu le marché, reprenant des critiques initialement formulées par la journaliste Madiambal Diagne. L’Arcop a notamment pointé l’incapacité du directeur de l’Aser, nommé par l’actuel régime, à fournir les documents exigés.
Face à ces révélations, le gouvernement est resté silencieux, tandis qu’un ministre a tenté de détourner l’attention en attaquant la gestion de l’ancien régime. Le manque de réaction officielle suscite des interrogations et alimente les critiques.
Les conséquences financières du scandale sont également préoccupantes, avec des fonds importants déjà retirés par l’entreprise espagnole, sans réalisation concrète sur le terrain. Cette affaire interpelle sur la transparence et la compétence des nouveaux dirigeants.