Le Pr Moustapha Samb rectifie Idy et fusille ces politiciens drapés du manteau religieux…

Le professeur Moustapha Samb, au micro de Senego, s’invite au débat passionné et passionné suscité par  Idrissa Seck, sur le Pèlerinage à la Mecque et sur le conflit israelo-arabe. Le secrétaire général du Prad, membre de la mouvance Présidentielle, le président de Rewmi a  prêté le flanc. Mais cette situation ne saurait justifier certains dérapages…

Pour cette affaire, entame le Pr Samb, je dois dire qu’Idrissa Seck doit davantage rationaliser ses sorties. La communication est un couteau à double tranchant. L’occupation exagérée de l’espace médiatique ne saurait être un gage d’efficacité. D’ailleurs, trop de communication tue la communication. N’oublions jamais que le silence peut être des fois plus éloquent que la parole ou la rhétorique excessive. Il a abordé un sujet sensible, qui est un terrain glissant. Parler du Coran, de la Religion, du Prophète, de Jésus et du conflit israélo-palestinien requiert une prudence extrême dans un contexte de condamnation générale du massacre éhonté du vaillant peuple palestinien par un l’Etat sioniste, terroriste, sourd à l’appel de la communauté internationale. Les Etats Unis sous Trump sont désormais disqualifiés pour prétendre jouer un quelconque rôle de médiation dans ce conflit. Quant à Idrissa Seck, il est indéniable aujourd’hui qu’il a prêté le flanc ».

Cependant, regrette-t-il, « cette situation ne saurait justifier certains dérapages et des fois, des réactions disproportionnées que certains assimileraient à une manœuvre politicienne, une tentative d’instrumentalisation. C’est ce qui explique le soupçon, par une bonne frange de l’opinion d’un parfum de récupération par des politiciens drapés du manteau religieux, pour tenter de liquider Idrissa Seck en tant que futur candidat à l’élection présidentielle. Si on admet qu’Idrissa Seck a fait une erreur, point n’est besoin de verser dans des déclarations hyperboliques qui chercheraient à donner à cette affaire une dimension qu’elle n’a pas ».

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