Le coup de l’opposition contre Diomaye : elle prépare une loi empêchant la dissolution de l’Assemblée nationale

Le coup de l’opposition contre Diomaye : elle prépare une loi empêchant la dissolution de l’Assemblée nationale

Les députés de la majorité ont décidé de confronter Ousmane Sonko en travaillant sur une loi empêchant la dissolution du parlement par le président de la République. Abdou Mbow, Farba Ngom et Seydou Diouf, assistés de conseillers juridiques renommés, ont planché tout le week-end sur les modalités de rédaction de cette loi. Ils ont l’intention d’obtenir cette semaine le soutien nécessaire de 65 députés pour convoquer une session extraordinaire visant à voter en procédure d’urgence.

Selon le site Le Dakarois 221, qui donne l’information, une lettre sera envoyée au président Diomaye Faye pour l’informer de la situation, et ce dernier disposera de cinq jours pour donner son avis consultatif. Par la suite, l’assemblée saisira ses instances (bureau, conférence des présidents, commissions des lois) pour programmer une plénière.

L’initiative de Bennoo semble avoir de fortes chances de succès, notamment grâce au soutien du Pds et des députés de Khalifa Sall. Bennoo prévoit de recourir à un scrutin secret, une procédure facilement réalisable à la demande de dix députés. Certains membres de Yewwi pourraient également soutenir cette initiative, à condition que le vote soit secret.

Une fois votée, la loi sera envoyée au président de la République qui la soumettra au conseil constitutionnel. Si l’avis de ce dernier est positif, le président de la République aura quinze jours pour promulguer la loi. Sinon, le président de l’assemblée nationale pourrait la promulguer à sa place. La stratégie de Bennoo, juridiquement solide, risque de provoquer une crise majeure entre les institutions du pays.

Cette loi sera une loi de révision constitutionnelle. Au Sénégal, pour modifier une disposition de la Constitution, la loi qui sera votée à l’Assemblée nationale dans ce cadre devra obtenir les deux tiers des voix du Parlement avant que cette loi ne puisse être adoptée. en d’autre terme, il faut obtenir l’approbation de 99 députés (3/5 de 165).

Si cette information se confirme, il sera sans doute difficile pour l’opposition de l’ancien régime d’obtenir la majorité, car au moment où nous vous parlons, en 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal est composée de plusieurs groupes parlementaires avec les répartitions suivantes :

  1. Benno Bokk Yakaar (BBY) : 82 députés. BBY est la coalition regroupant plusieurs partis dont l’Alliance pour la République (APR) du Président Macky Sall.
  2. Yewwi Askan Wi (YAW) : 56 députés. Cette coalition regroupe principalement des partis du pouvoir dont Pastef.
  3. Wallu Sénégal : 24 députés. Cette coalition est également une opposition, mais ne semble pas liée à BBY, elle est composée en partie par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ancien Président Abdoulaye Wade.
  4. Coalitions mineures et indépendants : 3 députés, répartis entre différentes petites formations et candidats indépendants.
16 COMMENTAIRES
  • Bathie

    Ces gens de la pire espece jouent aux bandits et ils risquent tous de se bruler..

    • Diallo

      Toujours à défendre le mensonge vous devez avoir hontes un individu individu qui a. Des couilles comme vous que vous suivez comme des ilettres et. Suis entrain. De jouer avec votre pays vous n êtes riens devant. Ces députés que vous minimisez vous êtes une hontes de vrais intellectuels idiots

    • Niul

      Et après le président organisera un referendum pour tout annuler.
      Quest ce quils vont faire?
      RIEN!

  • Laye seck

    Il est temps que les sénégalais fasse une marche de rejet des traîtres anti républicains au plus vite

  • Anonyme

    Non, c’est un coup de force contre les règles de la démocratie r républicaine. Une vraie petitesse, un accaparement comme sur les terrains de l’Anse Bernard SVP, ne tombez pas si bas, laissez le vent tourner sans encombres

  • Ndioba

    Quelle connerie !!! C’est le Président qui promulgue les lois.

  • Ifrad

    De vrais républicains consacreraient cette session extraordinaire à la mise à jour du règlement intérieur de l’AN afin de permettre la tenue de la DPG et de la DOB. Même si une telle loi passée à l’AN, elle ne sera jamais acceptée par les 7 Sages du CC qui maîtrisent parfaitement le droit et qui n’ont d’autre soucis que la paix et la stabilité des institutions de leur pays. Qui plus est, nul ne pourra la promulguer en dehors du PR.

  • Aidara cherif

    C bonne occasion pour sonko et sonko d’activer la justice pour arrêtez tous ses voleurs ses assassins c le monde en l’envers quand des voleurs veulent imposer leurs lois il et temps que le président règle leurs compte s’y non c la population qui prendra en charge

  • Dioh

    Vous rédacteur revoyez votre copie c’est un tissu de mensonges ce que vous dites

  • Bra

    IMPOSSIBLE ! Seul le Chef de l’État peut promulguer une loi! Et puis encore le Conseil constitutionnel invaliderait cette loi qui dessaisit l’exécutif de prérogatives constitutionnelles ! C’est comme si Diomaye décidait d’un projet de décret pour enlever à l’assemblée nationale ses prérogatives de voter des lois ! CESTL’ ÉQUILIBRE DES POUVOIRS EXÉCUTIF ET LÉGISLATIF

  • Kathior bi

    Donc ils préparent un coup d’état. D’accord nous 54% de la population sénégalaise qui ont voté pour la coalition prendront notre destin en main comme ce fut le cas durant vos derniers 5 ans de tortures,d’enlèvements, de pillage de nos deniers publique et crimes en direct avec votre fameux N°9 . Jamais dans l’histoire du Sénégal un régime n’a été aussi sanguinaire que vous (APR ET BENNO TASS YAKKAR )

  • Amadou Ndiaye

    Mais une révision constitutionnelle par les députés est fircelelent soumise au référendum.
    Elle requiert 3/5 des députés si le président de la république prend l’initiative. Et il faudra que les députés prouvent l’organisation du référendum aurait suffisamment de fonds pour l’organiser.

  • Sita

    Il faudra par la voie du referendum pour dissoudre l’assemblée nationale si toutefois cette loi passe.Ensuite pour retarder l’échéance et arriver à septembre coïncidant avec les deux ans à partir desquels l’assemblée nationale pourrait être dissoute il faudra saisir le conseil constitutionnel par voie de retours

  • @le peupje@

    c’est des conneries le president ne va jamais l’accepter et doit pas l’accepter

  • Sabs

    C le peuple qui doit sortir comme le 23 juin pour stopper le cas échéant une telle forfaiture qui va à l’encontre des intérêts f du peuple avorable à la dissolution urgente de l’assemblée nationale

  • Ibrahima Khaliloulah

    Le Président Bassirou Diomaye Faye possède les compétences et l’engagement nécessaires pour surmonter les défis actuels

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