Le 19 mars 2000, ce beau destin pour l’Afrique (Par Aïcha Gueye)

C’était un jour de 19 mars, en 2000, quand la démocratie sénégalaise s’offrait en modèle au reste de l’Afrique et aux générations futures.

Un homme incarne ce « destin pour l’Afrique » : Me Abdoulaye Wade, celui qui refusa de « marcher sur des cadavres pour accéder au palais ».

Une fois au pouvoir, le premier geste du pape du Sopi a été d’honorer son prédécesseur et de convier le Peuple sénégalais à une dynamique unitaire pour porter les grands changements et installer le pays sur les rampes de l’émergence. Il ne pensait pas à la prochaine élection, il pensait aux générations futures.

Pourtant, il aurait pu choisir de régler des comptes personnels avec ses adversaires socialistes pour « réduire l’opposition à sa plus simple expression », mais le Président Wade est ce grand homme qui place la Patrie au-dessus de ses intérêts personnels.

Si Macky Sall, en le remplaçant en 2012, avait suivi son exemple, on n’en serait pas là aujourd’hui à parler de « Mortal Kombat ».

Aujourd’hui plus que jamais, nous devons tirer des leçons et apprendre davantage du maître, du panafricaniste, du président que Me Wade a été.

Un grand homme plein de sagesse et de compassion envers son peuple et le Continent. Un homme multidimensionnel qui a su faire ancrer la vraie démocratie dans son Pays. Un homme qui s’est battu pour la liberté d’expression et a œuvré dans ce sens pour améliorer la condition de la presse afin que chacun s’y retrouve et surtout l’opposition qui bénéficia d’un cadre d’expression digne de la démocratie sénégalaise. Un homme qui a changé la face du Sénégal, un homme qui nous a fait respecter de par le monde entier.

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de son expérience et de sa sagesse. C’est lui la démocratie, c’est lui la diplomatie.

Nous lui souhaitons longue vie et une santé de fer et le remercions pour tout ce qu’il nous a appris.

3 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    Si Wade est porté aux nues c’est que le Sénégal va très mal.
    Si celui qui a mis à genoux toutes nos institutions est élevé au rang de héro c’est que Macky doit être descendu bien bas.
    Donc on peut dire sans se tromper que le fils a fait pire que le père.

  • Yeuk yeuk

    Le malheur du Sénégal et après le pire

  • Djily

    Merci pour ce beau témoignage. Les Sud Africain ont leur Mandela et nous avons notre Abdoulaye Wade. Nul n’est parfait mais le Président Wade fût la fierté de notre pays. qu’Allah l’accorde une longue vie santé de fer Amine

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