L’Académie nationale de gouvernance : pépinière des leaders chinois

L’Académie nationale de gouvernance, située à Pékin, est un établissement phare pour la formation des futurs dirigeants chinois. Sous l’aile du Parti Communiste Chinois (PCC), cette école, aussi connue sous le nom d’école centrale du parti, reste fidèle aux principes de l’idéologie marxiste en offrant un enseignement politique rigoureux à l’élite issue des plus petites circonscriptions administratives.

Fondée en 1933, l’académie incarne l’excellence académique pour ceux qui guideront l’avenir de la Chine. Placée sous l’autorité directe du comité central du PCC, elle accueille chaque année près de 3 000 étudiants encadrés par un personnel enseignant d’environ un millier de membres, parmi lesquels 400 chercheurs. L’ancienne école de Mao Zedong, et désormais de l’actuel président Xi Jinping, propose un cycle éducatif ayant débuté dans les circonscriptions locales et porteur de la doctrine socialiste au niveau national.

S’étendant sur 70 hectares, l’école centrale de formation à l’idéologie communiste de Pékin s’inspire du marxisme, avec des cours dispensés selon les fondements de cette idéologie. À l’entrée, une statue de Marx et Engels veille sur le campus. Le rôle de l’institution va au-delà de la simple formation académique ; elle agit également comme un laboratoire de réflexions pour les politiques du parti et de l’État.

Gong Weibein, directeur des thèses, souligne que l’école est indispensable pour renforcer l’engagement idéologique des leaders et encourager leur loyauté envers le Parti. Les formations portent aussi sur le développement sous l’ère de Xi Jinping et abordent les questions cruciales pour l’État chinois. Les sorties sont sélectionnées sur la base de leur discipline et de leur dévouement notamment au peuple.

L’académie est devenue un pivot du système éducatif du Parti, en s’adaptant aux nouvelles technologies avec l’introduction de cours en ligne et de formations pour les ressortissants étrangers. Ce centre, installé définitivement à Pékin après avoir été temporairement déplacé à Yan’an durant la Longue Marche, continue d’être un creuset pour la pensée maoïste, formant des cadres influents pour le parti et le pays.

Pour plus de détails sur le passé et présent de cette institution prestigieuse, nous vous invitons à lire l’article complet sur le site de nos confrères de Sud Quotidien, où la journaliste Fatou Ndiaye rapporte son expérience de visite à l’Académie nationale de gouvernance de Pékin.