La présidentielle aura bien lieu le 24 mars ; le Conseil constitutionnel a pris acte

Le Président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres, a annoncé le 24 mars comme date du scrutin présidentiel. Cette décision a été opposée à une contre-décision du Conseil constitutionnel, qui, répondant à la requête des candidats à la présidentielle, a fixé l’élection au 31 mars. Le Conseil constitutionnel a justifié son choix en soulignant une carence de la part du Président de la République dans le choix de la date et a affirmé son rôle de régulateur de l’élection présidentielle et garant de la bonne marche des institutions.

Cependant, cette divergence de dates a semé le doute et soulevé des questions quant à la date effective du premier tour de l’élection présidentielle, soit le 24 ou le 31 mars. Quelle que soit la date retenue, il est clair que l’élection se tiendra avant la fin du mandat du Président de la République, prévue pour le 2 avril, évitant ainsi une crise institutionnelle potentielle.

Le Conseil constitutionnel a finalement opté pour la date du 24 mars, se ralliant à la décision du président de la République. Selon le journal Sud Quotidien dans son édition du 7 mars : « les ‘7 Sages’ ont fini par prendre acte de la décision du Chef de l’Etat d’envoyer les Sénégalais aux urnes le 24 Mars ». Cette décision nous évite une crise institutionnelle, car,, nombreux étant les juristes qui estiment que la fixation de la date du scrutin relève de la prérogative présidentielle. De plus, le choix du 31 mars posait problème en raison de sa concomitance avec le dimanche de Pâques, une date d’importance majeure pour la communauté chrétienne, risquant ainsi d’augmenter l’absentéisme aux bureaux de vote.

Toutefois, la décision du Président de la République de fixer la date au 24 mars réduit la période de campagne électorale à seulement 15 jours, débutant le 8 mars, contrairement aux 21 jours habituels. Cette réduction du temps de campagne pourrait ne pas poser de problème pour certains candidats, désireux de voir l’élection se tenir avant la fin du mandat présidentiel. Néanmoins, il est regrettable que le Président de la République ait pris la décision de reporter puis de fixer la date de l’élection sans consulter les candidats, affectant directement leurs droits.

10 COMMENTAIRES
  • Rhu

    Bon au-moins le conseil constitutionnel est raisonnable contrairement à celui qu’on connait

  • Aly Djankewaly

    L’essentiel c’est d’aller aux élections ! Tout est bien qui finit bien 👍

  • Cheikh Tourè

    Macky Sall est très fort. Il faut une grosse tête pour comprendre ce qu il fait. En fin de compte, reconnaissons lui un bilan qui n a laissé aucune région de côté. Des routes, des ponts des forages, des centrales électriques, des établissements d enseignement, des complexes sportifs, des marchés……on ne peut pas tout citer. J ai oublié le secteur des transports TER,BRT et les Grands trains..

    • fall

      vous defendez toujours l’indefendable

    • Zapp

      Macky n’a pas le choix il a épuisé cartouches, aujourd’hui il est forcé d’organiser les élections ce qu’il ne voulait pas. Dans son bilan aussi tu as omis les morts ,les torturés,les nervis,les assassinés,les injustices,les emprisonnés injustement,les prisonniers politiques,les détournements,la pire image du Sénégal depuis les indépendances,les milliardaires créés en un rien de temps et j’en passe. Le pire président que ce pays a connu.

      • Lamine Diop

        La longue et macabre liste d’horreurs qu’il laisse derrière lui est effarante.

  • Ninaiz

    Cheikh Touré , n’oublies pas l’embargo de la Casamance dans ton Expression  » n’a oublié aucune région dans ses réalisations

  • Issa

    Qui disait que les décisions do CC étaient définitives ? Senegal mo nekh

    • Clever

      On a un président puérile, qui fait du « kékantoo » comme une vulgaire domestique à la borne fontaine.

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