« La guerre n’est jamais un acte isolé » [Clausewitz] (Par Madické Ndiaye)

Le déroulement au quotidien de la scène dans laquelle est impliquée le camarade patriote Ousmane Sonko et dont le dernier acte en date est la levée, hier, de son immunité parlementaire, dévoile de plus en plus clairement l’écriture d’une pièce tragi-comique, sa mise en scène et le jeu des acteurs dont Macky Sall lui-même.

Je recommandais, depuis le début de cette affaire, de replonger dans la lecture des théoriciens de la stratégie de guerre pour avoir les outils d’une bonne compréhension des évènements en cours. Il faut sortir du tourbillon des détails évènementiels qui, au fil des heures, nourrissent les chroniques des journaux, les émissions des radios et les plateaux des télévisions. Oui, il faut relever de temps en temps le nez du guidon pour embrasser du regard le décor ambiant et l’horizon lointain.

Pourquoi en permanence le vocabulaire de la guerre, pourrait-on me rétorquer ? Parce que c’est Macky Sall et son patron direct, Emmanuel Macron, qui, dès le début de la pandémie du covid-19 ont nommé la chose, et pour une fois, l’ont nommée bien à propos. Nous sommes en guerre, n’ont-ils cessé de nous de nous assourdir les tympans. Sauf qu’ils ont omis de préciser que cette guerre, comme toutes les guerres, est la somme de nombreuses batailles à objectifs variés et divers et à dimensions multiples, plus ou moins accessibles à l’opinion publique.

Elle présente plusieurs théâtres d’opérations dont le front de la maîtrise de la pandémie n’en est qu’un parmi d’autres. Dans un précédent post sur la réinitialisation du monde de l’après covid-19, je mettais en exergue le plan satanique dessiné par l’oligarchie à l’effectif lilliputien qui trône pourtant sur le toit du monde et les rôles qu’elle a assignés aux seconds couteaux au nombre desquels Macky Sall.

Il ne faut pas se laisser divertir par l’autoritarisme de façade de ce dernier et les muscles qu’il se plaît à bander. Pour faire peur à qui ? Il ne contrôle rien, si ce n’est sa soldatesque et son appareil de répression judiciaire. Et ce mythe, les jeunes l’ont démoli, c’en est fini comme « djouli toubab »
Au Gabon, Ali Bongo, un autre apprenti-dictateur n’a trouvé rien de mieux que de faire tirer sur sa propre population qui trouvait insupportables les conditions de mise au pas auxquelles elle est

assujettie sous le prétexte de la lutte contre la covid-19. Bilan : au moins deux morts, alors que la pandémie n’a fait en tout et pour tout dans ce pays qu’à peine 80 morts depuis l’année dernière.
On ne peut pas nous faire oublier que le paludisme représente pour les Africains le premier défi sanitaire (400.OOO morts tous les ans) auquel s’ajoutent les infections favorisées par la malnutrition, les maladies chroniques, le sida, ebola, etc. S’agissant de la covid-19, les officines de propagande bien connues, coordonnées par le Quai d’Orsay, ont voulu semer le désarroi dans la population africaine avec leur funeste théorie du pangolin qui annonçait l’hécatombe dans le continent. En l’absence de l’apocalypse annoncée, le projet est néanmoins déroulé dans ses aspects vaccinaux et dictatoriaux.

Une mise en perspective systémique de l’actualité du complot contre Ousmane Sonko permet, non seulement à l’Opposition (politique, société civile, intellectuels, lanceurs d’alerte, activistes, etc.) toute l’Opposition au projet funeste du mondialisme et à ses déclinaisons locales, d’anticiper les relations en chaîne entre les sphères nationale, africaine et mondiale, mais surtout d’élaborer une stratégie de riposte, je dis bien de RESISTANCE.

Madické Ndiaye
Economiste, Géopoliticien
Militant panafricaniste
3 COMMENTAIRES
  • Omar Omar

    Fière de toi est vive la résistance

  • Moctar Ndiaye

    Règne avec complotZero

  • Aboubacar Balde

    viens affronter les forces de l’ordre avant de mentir derrière ton ordinateur

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