La Gambie et la Chine pillent le bois sénégalais avec la complicité des bandes armées

La Gambie et la Chine pillent le bois sénégalais avec la complicité des bandes armées

Le phénomène de la déforestation à outrance en Casamance, ce n’est pas qu’à Médina Yoro Foulah, dans le Fouladou. Le trafic illicite de bois est aussi perceptible dans la région de Ziguinchor. Contrairement à Kolda (Fouladou), où le Vène est la denrée la plus prisée, à Ziguinchor, les trafiquants ont jeté leur dévolu sur le caïlcedrat, de son nom scientifique Khaya Senegalensis. Profitant de l’insécurité dans la zone, les trafiquants ont impliqués les bandes armées dans l’exploitation illicite pour mieux satisfaire la clientèle chinoise établie en Gambie,relaye sudonline.

Depuis le mois de janvier 2016, au total 112 personnes ont été interpellées. 12 parmi eux ont été placées en garde à vue: 3 des condamnés sont de nationalité gambienne,  4 sont de la République de Guinée et 5 sont du Sénégal. Pour l’inspecteur régional des Eaux et forêts de la région de Ziguinchor, les populations autochtones ont aussi une part de responsabilité dans ce pillage de la forêt du Sud. Elles sont complices, en hébergeant les trafiquants chez-eux. Certains villageois aussi vendent les arbres qui se trouvent dans leurs champs aux braconniers qui sont, dès lors, libre de procéder à la coupe.

L’implication de la Gambie dans le trafic de bois en provenance de la Casamance n’est plus à démontrer. A Ziguinchor, l’inspecteur régional des Eaux et forêts, Djimanga Diedhiou se désole de la situation. En effet, dit-il, les trafiquants cachés dans ce pays sont souvent de connivence avec les bandes armées. De ce fait, ils achètent le bois coupé illégalement par ses hommes de la forêt. L’insécurité aidant, les agents des Eaux et forêts ne parviennent pas à accéder aux zones de crime. Aussi, la porosité des frontières et l’absence de contrôle au sortir du territoire sénégalais aidant, le bois se retrouve facilement entre les mains des chinois installés au pays de Yahya Jammeh.
La situation est d’autant plus critique informe, l’inspecteur des Eaux et forêts de la région de Ziguinchor. Et comme pour corser la dose, la falsification des permis de circulation du bois, complique la lutte contre le fléau. Dans ce pays voisin, tout comme du côté des rebelles, il est délivré des faux permis de circulation (estampillés Sénégal) aux trafiquants. Pis, les bandes armées qui s’activent dans le trafic ont aussi leur propre sésame qui attesterait de la légalité de la pratique.  Le rôle joué par la Gambie dans ce pillage organisé se vérifie aussi, selon le Commandant Djimanga Diedhiou, par les nombreux camions avec l’immatriculation gambienne, arrêtés alors qu’ils étaient en plein convoyage du bois. 10 camions ont été saisis, les 4 sont équipés de grue. Et, 3 de ces gros porteurs ont été arrêtés cette année. 122 charrettes ont été mises aux arrêts.  La zone de fort trafic est l’axe Diouloulou-Sidian, zone situé à quelques encablures de la Gambie.
4 COMMENTAIRES
  • maxam

    Sénégal nas pas de sécurité

  • MFDC

    La rebelion est le seul fléau de ma Casamance

  • charles

    Et alors il faut que la france vient: si le Sénégal ne peut pas à lui seul ne peut rien rien il faut que MACKY SALL cede son Palais a YAYA Djammeh. LES CHINOIS NE SONT PAS DES INNOCENTS ILS VONT TOUT PRENDRE DANS CE PAYS: DES MBAMES ,LES SERPENTS,LA FORET LE SÉNÉGAL SERA EN RUINE ET ILS PARTIRONT.

  • mass

    Ou sont les gardes forestiers sénégalais ont les paix pour dormir

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