La France qualifie l’attaque israélienne au Liban de violation du droit international
La France a exprimé sa ferme opposition à ce qu’elle qualifie de « violation manifeste du droit international », après l’attaque israélienne contre les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul). Cette déclaration a été faite par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d’une session à l’Assemblée nationale.
Jean-Noël Barrot a souligné que « la France ne détourne pas le regard » face aux événements en cours, déplorant un « bilan qui s’alourdit d’heure en heure, à Gaza comme au Liban ». Il a également rappelé que la France a pris plusieurs initiatives humanitaires depuis le 7 octobre, notamment en organisant une conférence humanitaire et en fournissant des soins aux Gazaouis.
Le ministre a critiqué les attaques israéliennes contre les Casques bleus de la Finul, affirmant que « la France a été le premier pays occidental à soigner des Gazaouis » et a joué un rôle clé dans la mise en place de sanctions contre les colons extrémistes. Il a également annoncé que le président de la République continue de condamner ces attaques lors de ses discussions avec le Premier ministre israélien.
Concernant la Finul, Jean-Noël Barrot a insisté sur l’importance de son maintien pour « préserver la stabilité du sud du Liban ». Il a rappelé que la France organisera une conférence de soutien au Liban le 24 octobre.
Depuis le 7 octobre 2023, plus de 42 000 Palestiniens ont perdu la vie, incluant de nombreux enfants et femmes, en raison des attaques en Gaza. Au Liban, un nombre significatif de décès a aussi été rapporté depuis fin septembre, en lien avec les frappes israéliennes visant le Hezbollah.