La Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire s’est achevée sur une note triomphale pour le pays hôte, laissant un arrière-goût « sucré » tel que promis par le président Alassane Ouattara. Malgré des débuts houleux, l’optimisme a été ravivé après la victoire face au Sénégal en huitième de finale. Ce succès a marqué le début d’un parcours remarquable jusqu’à la consécration finale, incarnant une résilience et une détermination en parfaite harmonie avec celui d’un peuple inconditionnellement uni derrière son équipe.
La marée orange a alors pris une ampleur nationale, galvanisant près de 30 millions d’Ivoiriens. En finale, face à une robuste équipe nigériane, la Côte d’Ivoire a su inverser la tendance, s’appuyant sur des joueurs clés comme Kessié et Haller, ce dernier ayant triomphé d’un cancer des testicules avant de s’illustrer comme un héros national. Emerse Faé, l’entraîneur intérimaire, est à créditer pour cette métamorphose victorieuse, tout comme l’engagement financier des autorités pour l’organisation.
Le message envoyé est clair : avec foi et effort, aucun objectif n’est insurmontable. Ce triomphe ivoirien restera dans les annales, d’autant plus qu’il place la barre haut pour les futures éditions de la CAN. Celle de 2023 sera longtemps savourée par un peuple ivoirien qui goûte désormais la douce saveur d’être le roi du football continental à la maison, un exploit qui n’avait plus été réalisé depuis 2006 par l’Égypte.