Kémi Séba sur la déchéance de sa nationalité Française : « Vous êtes tombés sur le mauvais NOIR »

Kémi Séba a vivement réagi à l’annonce du gouvernement français de lancer une procédure visant à lui retirer sa nationalité française. Selon ses mots, cette démarche est interprétée comme un acte de désespoir face au « succès de notre combat anticolonialiste auprès des masses africaines et diasporiques ». Séba voit dans cette action un « réflexe negrophobe désespéré » typique du gouvernement français, qui cherche à l’empêcher de circuler librement en Europe, notamment aux Antilles. Il souligne l’obsolescence de cette stratégie à l’ère d’internet, affirmant que « Comme si avec internet, on avait besoin de se déplacer pour toucher le cœur des gens… Vous ne comprenez donc toujours pas que plus vous me persécutez, plus mon message politique gagne en popularité… »

Séba adresse directement le gouvernement français, qualifiant sa réaction de « profondément néocoloniale » et la considérant comme une « IMMENSE DÉCORATION DE GUERRE ». Il y voit la preuve de l’efficacité de son travail de déconstruction de la Françafrique, affirmant que « On ne mendira RIEN auprès de vous. JAMAIS de la vie ». Il se présente comme un Africain fier, prêt à se battre pour ses convictions « JUSQU’À MON DERNIER SOUFFLE », et annonce son intention d’utiliser cette affaire pour illustrer la « nature negrophobe systémique » de la politique française.

Il précise que son combat est dirigé contre « l’oligarchie française et non le prolétariat français qui souffre lui aussi », distinguant ainsi ses adversaires politiques des citoyens ordinaires. Séba considère cette affaire comme un moment historique, affirmant que « C’est l’Histoire au présent qui s’écrit ». Il prévient le gouvernement français de l’échec inévitable de sa « guerre coloniale » et souligne que le conflit dépasse la question du passeport.

Séba promet de révéler prochainement les « prochaines séquences de cette guerre politique entre colons, et colonisés », mettant en garde le gouvernement français qu’il a « tombés sur le mauvais NOIR ».