Kéba Kanté revient sur les problèmes de la lutte avec frappe… (Senego Tv)

L’arène sénégalaise broie du noir. Les jours passent et se ressemblent pour les lutteurs qui ne parviennent plus à descendre dans l’arène, faute de combats. Kéba Kanté, président d’école de lutte, explique les raisons.

Aucune grande affiche de la discipline n’est pour l’instant ficelée. Pourtant, la lutte avec frappe est une des disciplines phares du sport sénégalais de par son ambiance, sa rentabilité pour ses acteurs et sa popularité. Elle traverse une grave crise. Une situation que déplore Kéba Kanté, président d’école de lutte Khadim Gadiaga sur Senego Tv.

Fuite des promoteurs…

Une situation qui s’explique d’abord selon M. Kanté, par l’absence de ceux qui sont considérés comme les « gros bailleurs ou promoteurs » de l’arène. Avec Luc Nicolaï, récemment élargi de prison suite à ses difficultés avec la justice sénégalaise (et qui attendait de voir comment s’y reprendre), Gaston Mbengue et Aziz Ndiaye qui se sont déclarés « définitivement à la retraite »…. Pape Abdou Fall qui essaie tant bien que mal de « résister », l’arène avait perdu ses bailleurs de fonds.

Départ des sponsors…

Ajouter à cela la fuite depuis bientôt cinq ans de principaux sponsors qui appuyaient l’organisation concoctée par les promoteurs, en soutenant les gros cachets des lutteurs (entre 50 et 100 millions FCFA) devenus lourds pour tout le monde.

« Cela a fini par peser dans le quotidien de cette discipline traditionnelle bien sénégalaise qui, depuis quelques années, s’était imposée et s’était fait aimer », souligne Kéba Kanté.

« Beaucoup d’aléas et de contingences ont presque tué la lutte sénégalaise avec frappe, et ont fait fuir les sponsors », a-t-il conclu.

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