Israël tente d’éliminer un chef houthi au Yémen dans un contexte de tensions

D’après des informations relayées samedi par les médias israéliens, principalement par la chaîne privée Channel 12, l’armée de l’air israélienne aurait mené une tentative de neutralisation de Abdullah al-Ghamari, considéré comme le chef d’état-major des Houthis au Yémen. Les détails sur la réussite de cette opération demeurent vagues, aucune confirmation n’ayant été donnée à ce stade.
Cette action militaire s’inscrit dans un climat de riposte après qu’un nouvel assaut de missiles iraniens a été signalé. Téhéran a adopté cette mesure pour répondre à une attaque israélienne majeure. Cet assaut, appuyé par Washington, a été déclenché dans la nuit de vendredi et porte le nom d’« opération Lion ascendant ». Elle visait notamment des installations nucléaires et officiers iraniens de haut rang.
Les répercussions en Israël incluent, selon Channel 12, des pertes humaines et des dégâts conséquents : quatre décès et 214 blessés du côté israélien ont été recensés après ces frappes iraniennes. Le service d’ambulance du pays a mentionné une tuée et plusieurs blessés dûs aux impacts dans le nord du pays, en Galilée.
Les Houthis ont, quant à eux, revendiqué plusieurs lancements de missiles vers Israël, en ciblant en particulier des lieux stratégiques comme l’aéroport Ben Gourion et le port de Haïfa. Ces actes sont en réponse aux attaques israéliennes sur le port de Hodeïda et pour faire pression sur Israël afin qu’il cesse ses actions à Gaza.
En effet, depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une campagne militaire importante sur Gaza, soutenue totalement par les États-Unis. Les conséquences humanitaires sont désastreuses avec plus de 183 000 victimes palestiniennes, majoritairement femmes et enfants, et plus de 11 000 disparus selon des sources locales. La source principale de ces informations, mentionnée sur le site d’Anadolu et traduite par Sanaa Amir, précise la dureté des représailles et le climat de tension extrême qui prédomine dans la région.