La France a dénoncé ce vendredi des « provocations inacceptables » de la part de la Russie, en référence aux incursions répétées de drones aux frontières de l’Union européenne. Par la voix de Pascal Confavreux, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Paris a affirmé que sa réaction face à ces agissements a été « implacable ».
Lors d’un point de presse au Quai d’Orsay, le porte-parole a estimé que « la Russie choisit d’agir de la sorte par des provocations qui sont inacceptables, car elle est en échec militairement, politiquement et économiquement », selon des propos rapportés par l’agence Anadolu. Il a cité des interventions menées en « Estonie, en Pologne, en Roumanie » et en soutien au Danemark, dans un contexte de menaces croissantes sur l’espace aérien européen. La France a par ailleurs déployé des moyens de lutte anti-drone, incluant cinq équipes et un hélicoptère, pour sécuriser le sommet européen de Copenhague.
Selon nos informations, un « 19ᵉ paquet de sanctions » est en préparation au niveau européen, en coordination avec Washington. Il ne s’agit pas d’ajouter un nouveau paquet, mais d’« ajuster davantage encore des sanctions qui sont déjà très efficaces », a expliqué M. Confavreux. Les mesures envisagées comprennent la fin des importations de gaz naturel liquéfié russe d’ici janvier 2027, l’ajout de plus d’une centaine de navires à la liste de la flotte fantôme et le renforcement des sanctions nominatives contre des entreprises russes.
Revenant sur l’arraisonnement d’un navire au large de la Bretagne en début de semaine, le porte-parole a rejeté les accusations de « piraterie » émises par le président russe. Il a précisé que l’opération, visant la « flotte fantôme » russe, était fondée sur le droit international, notamment l’article 110 de la convention de Montego Bay. « Il existait de sérieux doutes quant à la nationalité du navire, justifiant cet arraisonnement », a-t-il ajouté.
L’affaire a été confiée au parquet de Brest pour « défaut de pavillon » et « refus d’obtempérer ». Deux membres de l’équipage ont été placés en garde à vue et l’un d’eux sera convoqué pour son procès. Pascal Confavreux a rappelé que cette « flotte fantôme », estimée entre 800 et 1 000 navires, représente « à peu près 40 % de l’effort de guerre russe en Ukraine ». Il a conclu en affirmant la volonté des autorités françaises de « mettre la pression sur cette flotte fantôme ».
Poutine vous envoie ses drones pour vous torcher le cul et vous ne faites rien. Faites comme Erdogan au moins lui a abattu en premier les avions Russes qui survolaient son pays et il ensuite parlé avec Poutine.