’’Il n’est pas facile de remplacer Abdou Diouf’’, selon un officiel de l’OIF

« Je ne peux pas dire qu’il est irremplaçable. On peut simplement dire que ce n’est pas facile de le remplacer en termes de stature, de vertus et de compétences », a-t-il dit dans une interview avec RFI, en parlant de la succession de Diouf.

Depuis le sommet de la Francophonie tenu en 1997 à Hanoi, au Vietnam, ‘’il faut développer la dimension politique de la Francophonie’’, une perspective que doit prendre en compte le choix du successeur du secrétaire général sortant de l’OIF, a dit Mohamed El Hacen Ould Lebatt, ancien ministre mauritanien des Affaires étrangères.

Des personnalités comme la Canadienne Michaëlle Jean, le Burundais Pierre Buyoya, le Congolais Henri Lopez et le Mauricien Jean-Claude de l’Estrac, en lice pour succéder à Abdou Diouf  »ne manquent pas de qualité, pour défendre cette dimension politique à laquelle la Francophonie est parvenu », a-t-il toutefois ajouté.

Parlant des divisions enregistrées dans les rangs des Africains, sur le choix de la personnalité appelée à remplacer Abdou Diouf, il a déclaré que deux présidents en exercice de l’Union africaine et la Francophonie, Mohamed Ould Abdel Aziz et Joseph Kabila, devraient « coordonner leurs efforts à l’occasion des retrouvailles des chefs d’Etat de l’Union africaine à Malabo la semaine prochaine pour que l’Afrique, sur cette question, ne se divise pas ».

Les chefs d’Etat des pays membres de l’OIF sont appelés à désigner un successeur à Abdou Diouf, à la tête de la Francophonie, en novembre prochain, lors du sommet de Dakar.

Quelque 3.000 à 5.000 personnes sont attendues à cette rencontre, selon la délégation générale en charge de l’organisation de cet événement.

Aps

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