« Il est temps que les autorités, au-delà de la fiscalité, insistent sur le nécessaire respect des droits des travailleurs » (CJRS)
Après Walfadjri, le groupe E-Média Invest ne va pas octroyer une avance de Tabaski à son personnel. Plusieurs patrons de presse ont pris cette décision en raison des « difficultés » que traverse les entreprises de presse et le blocage des comptes par les autorités étatiques. Mais, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), pas en phase avec les patrons de presse, sur leurs méthodes de faire, qu’elle considère comme « un manque de respect » vis à vis de leurs employés. Migui Marame Ndiaye et ses camarades invitent l’Etat à insister sur le nécessaire respect des droits des travailleurs.
Voici en intégralité le communiqué de la CJRS
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) constate avec une très grande désolation l’attitude irrespectueuse des entreprises de presse à l’égard de leurs personnels. Cette situation est d’autant plus désolante et grave qu’elle intervient en cette veille de fête de la Tabaski qui est très importante pour ces pères, mères et soutiens de familles.
La CJRS trouve dommage que certaines entreprises de presse utilisent leur situation fiscale comme subterfuge pour se dérober de leurs obligations légales envers les journalistes et techniciens des médias. Il est temps que les autorités, au-delà de la fiscalité, insistent sur le nécessaire respect des droits des travailleurs. Conformément aux dispositions pertinentes du droit OHADA, en particulier de l’acte uniforme portant Code des procédures collectives, quand une entreprise n’arrive plus à honorer ses obligations envers ses créanciers y compris les travailleurs, elle doit être soumise à une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation des biens.
L’Etat n’a pas le droit de laisser ce statuquo perdurer au détriment des travailleurs. Si l’objectif est vraiment de faire respecter la loi, il n’a qu’à aller jusqu’au bout de la logique.
La CJRS demande également à l’autorité de veiller au respect strict du Code de la presse sur les conditions relatives à la gouvernance transparente des entreprises de presse, condition sine qua non pour des entreprises viables et une meilleure administration de l’appui au secteur de la presse.
Enfin, la CJRS appelle les patrons de presse à revenir à la raison en respectant scrupuleusement la législation en matière de droit du travail.
Certainement !
Par commencer par les patrons de presse, les entreprises chinoises et turques, les propriétaires d’hôtels et de sociétés de gardiennage, sans oublier les propriétaires de transport en commun.
Les agents du ministère du travail doivent être virés et remplacés par d’autres qui prendront en compte la préoccupation de ceux qui sont dans la précarité.
Svp patron ana khaliss bi pour la tabaski