Ibrahima Bakhoum: « Il y a besoin de réguler la publicité au Sénégal… »

La 25e édition de la journée mondiale de la presse est célébrée ce jeudi 3 mai à travers le monde. Au Sénégal, au-delà de la violence faite aux journalistes ça-et-là, on cogite  sur l’environnement des médias.

La  publicité, ce nœud gordien de la presse,  hante les esprits. Pour Ibrahima Bakhoum, après s’être prononcé sur le pouvoir du préfet et du gouverneur de fermer tout organe qui n’est pas à l’endroit, au téléphone de Senego, a souligné qu’il y a besoin de réguler la publicité.

Et,  le journaliste-formateur est dans la peau des annonceurs qui fixent, selon lui, « les tarifs sur des bases économiques sûres ». Autrement dit, avance-t-il, si un organe peut rendre l’image d’une personne ou d’un produit, avec beaucoup de visibilité, il pourrait naturellement bénéficier de la publicité. Par contre, si c’est un copain qui vient tout juste de créer son journal, et qui bénéficie de la publicité, ça c’est de la complaisance.

Dans cet ordre d’idées, l’expert en communication d’inviter à revoir les conditions dans les quelles la publicité est donnée. « Parce qu’on renforce déjà ceux qui étaient relativement forts et on ne donne pas ceux qui sont relativement faibles. Et il n’y a que la pub qui puisse rentabiliser l’organe de presse », ajoutera-t-il.

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