La stratégie nationale de gestion des déchets organiques a été au cœur d’un atelier ouvert mercredi à Dakar. Initiée par le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, la rencontre a réuni plusieurs acteurs du secteur, dont le Directeur général de la Sonaged SA, Khalifa Ababacar Sarr.
Prenant la parole, M. Sarr a salué cette initiative qui s’inscrit, selon lui, dans la dynamique de transformation systémique portée par l’État. « Nous venons participer à cette rencontre sur la stratégie nationale de gestion des déchets organiques, qui fait partie intégrante de la gestion globale des déchets. Nous remercions notre partenaire Africa Circulant. Depuis la loi de 2022 instituant la Sonaged SA, nous avons l’obligation d’agir en synergie avec les secteurs connexes », a-t-il déclaré.
Pour le Directeur général de la Sonaged, la collaboration entre les différentes parties prenantes est essentielle à la réussite de cette politique. « Le domaine de la gestion des déchets est vaste, c’est pourquoi nous voulons une coopération multiforme et diversifiée. Le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, tout le monde s’y met pour gagner ce pari qui fait partie de l’Agenda 2050 de transformation systémique », a-t-il ajouté.
Évoquant les défis à relever, Khalifa Ababacar Sarr a insisté sur la nécessité de structurer et de professionnaliser davantage le secteur. « Les défis sont nombreux, mais il faut stratifier notre démarche. Protéger l’environnement, c’est aussi parler de défis climatiques, de financements verts, de transition écologique. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus gérer nos cités, nos déchets, notre environnement comme avant. Il urge de prendre nos responsabilités car les menaces liées à l’environnement et aux déchets pèsent lourdement sur nos pays », a-t-il averti.
Saluant l’engagement du ministère de l’Environnement et la participation active de celui de l’Agriculture, M. Sarr a reconnu l’existence de contraintes, mais estime que les perspectives demeurent prometteuses. « Les atouts sont là, bien réels. La mobilisation des ressources de l’État, des partenaires et même du secteur privé national peut permettre de lever plusieurs obstacles et de bâtir un avenir durable pour ce secteur clé », a-t-il conclu.