Facebook, TikTok, Google… le ministre Alioune Sall annonce une bonne nouvelle pour les créateurs de contenu
Le Sénégal s’apprête à franchir une étape clé dans la régulation de son secteur numérique. Une nouvelle loi portant sur la publicité et la rémunération des créateurs de contenus sur les réseaux sociaux, tels que TikTok et Facebook, sera prochainement soumise à l’Assemblée nationale.
Une Modernisation Nécessaire
Le ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, a souligné l’urgence de moderniser une législation datant de 1983, devenue obsolète face à l’essor des technologies. « La loi actuelle, jamais accompagnée d’un décret d’application, est inadaptée au contexte d’aujourd’hui. Il est essentiel de réviser ce cadre juridique pour répondre aux besoins contemporains et proposer une réglementation efficace », a-t-il affirmé.
Mieux Organiser un Secteur en Pleine Expansion
Le ministre a également dénoncé l’anarchie qui règne actuellement dans le secteur de la publicité numérique. « Il est impératif de structurer cet environnement en définissant un cadre sécuritaire et en identifiant clairement les acteurs. Cela permettra de formaliser leurs activités, de mieux organiser le secteur et d’assurer un développement optimal », a-t-il expliqué. Cette initiative vise notamment à garantir un partage plus équitable des bénéfices et à protéger les droits des créateurs locaux.
Répondre aux Défis des Géants du Numérique
Un volet majeur de cette réforme concerne la captation des revenus par les géants de la technologie, souvent désignés par l’acronyme GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Selon Alioune Sall, ces multinationales s’approprient une part disproportionnée des revenus publicitaires mondiaux, estimés à 500 milliards de dollars. Actuellement, les créateurs sénégalais doivent ouvrir un compte à l’étranger pour espérer percevoir une rémunération. « Cette nouvelle loi leur permettra enfin d’être rémunérés directement au Sénégal », a-t-il précisé.
Une Opportunité pour l’Économie Africaine
Au-delà du Sénégal, cette initiative reflète une ambition plus large pour l’Afrique : celle d’affirmer sa souveraineté économique dans un secteur stratégique. « Il est temps que les pays africains revendiquent une part équitable des revenus générés par le numérique. Un cadre juridique adapté permettra de redistribuer ces richesses au profit des acteurs locaux et de soutenir un développement durable », a conclu le ministre.
Mais ministre bi mo MEUNEU DOULE parce que vous êtes suivi que des moutons et des chèvres
Ce n’est pas vrai les créateurs de contenus sénégalais sont les seuls à être rémunéré par Youtube en Afrique de l’ouest. Pour les autres plateformes l’enjeu n’est pas sur la modification de la loi sur la publicité cela n’a rien à voir.