Exploitation pétrolière : « Les opportunités pour les populations sénégalaises(…)sont réelles »

« La campagne de forage du champ Sangomar a démarré au troisième trimestre…« , selon Cheikh Guèye. Le directeur pays adjoint de Woodside Energy au Sénégal qui s’exprimait le samedi 14 août, lors d’un forum d’échange sur les défis environnementaux et sur le développement durable des projets petro-gaziers, est convaincu que le premier baril de pétrole du gisement de Sangomar, dont la campagne de forage a débuté le 30 juin dernier, est attendu en 2023, avec une projection de 100 mille barils par jour lors de la première phase d’exploitation.

Cette rencontre s’est tenue à Joal-Fadiouth, à l’intention des acteurs de la pêche, sous l’égide du ministère du Pétrole et des Energies.

Opportunités…

D’après Cheikh Guèye, repris par l’APS, « Les opportunités pour les populations sénégalaises dans cette phase d’exploitation du pétrole sont réelles et sont de plusieurs types, en tenant compte du fait que le contenu local soit une réalité… Nous travaillons à optimiser la part des entreprises sénégalaises, des Sénégalais, d’une manière générale. Cette part porte non seulement sur la fourniture de biens et services par des entreprises locales, mais également sur l’emploi des Sénégalais, le renforcement de leurs capacités et des institutions publiques sénégalaises dans les domaines pétrolier et gazier« .

Accompagner les communautés hôtes du projet…

« À cela s’ajoute le volet de ‘Responsabilité sociétale d’entreprise’ (RSE), qui vise à accompagner les communautés hôtes du projet… Woodside Energy va travailler dans ce cadre avec les ONG Westland International pour la région de Fatick et Panafricare pour les régions de Thiès et Dakar. Il s’agit de programmes qui vont porter sur le renforcement des capacités des communautés de pêcheurs, avec surtout l’objectif de préserver l’environnement avec la revitalisation de la mangrove…« , poursuit le responsable Woodside Energy au Sénégal.

Certificat de conformité environnementale (CCE)…

Il précise : « L’étude d’impact environnemental et social a été menée conformément aux lois sénégalaises et aux bonnes pratiques internationales du secteur, afin d’évaluer les avantages et impacts potentiels des activités associées au projet sur l’environnement physique, écologique et socio-économique et trouver des mesures pouvant permettre de mitiger ces impacts… Un certificat de conformité environnementale (CCE) a été délivré à Woodside par le ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers un arrêté« .

Phase 1 du développement du champ Sangomar…

La participation de Woodside, soulignent nos confrères de l’APS, dans la joint-venture Rufisque Offshore Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD) est de 82 % pour la zone d’exploitation de Sangomar (avec une participation de 18 % pour PETROSEN) et de 90 % pour le reste de la zone d’évaluation RSSD (avec une participation de 10 % pour PETROSEN). Ainsi, la Phase 1 du développement du champ Sangomar concernait l’installation d’une unité autonome flottante de production, de stockage et de déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100 000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Woodside…

En effet, la même source de préciser que Woodside est le pionnier de l’industrie du Gaz naturel liquéfié (GNL) en Australie et possède une grande expérience dans les opérations de forage en Australie et à l’échelle internationale. L’entreprise australienne produit 6 % du GNL mondial et exploite deux installations flottantes de production, de stockage et de déchargement en mer (FPSO).

Le premier baril de pétrole sénégalais est, ainsi attendu en 2023, pour des réserves estimées à environ 630 millions de barils, sur le seul champ de Sangomar, une des quatre découvertes du pays.

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