L’Égypte a fermement condamné les propos du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu concernant le déplacement des Palestiniens via le passage de Rafah. Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, ces déclarations, rapportées par la chaîne israélienne Abu Ali Express, constituent une « tentative de prolonger l’escalade dans la région ». Netanyahu avait évoqué « différents plans pour reconstruire Gaza », affirmant qu’une partie de la population souhaitait quitter le territoire, tout en niant vouloir une « expulsion massive ». Il a suggéré l’ouverture du passage de Rafah, tout en prédisant sa fermeture immédiate par l’Égypte.
Le Caire rejette catégoriquement tout déplacement forcé des Palestiniens et qualifie le ciblage des civils et des infrastructures pour encourager leur départ de « violation flagrante du droit international humanitaire », apparentée à un « nettoyage ethnique ». L’Égypte appelle la communauté internationale à activer les mécanismes de responsabilité contre de tels actes, les considérant comme de la « propagande politique » en Israël. Le pays affirme qu’il ne sera jamais complice du déplacement des Palestiniens, une « ligne rouge » infranchissable. L’Égypte plaide pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, le retrait israélien et le retour de l’Autorité palestinienne. Le pays souligne la responsabilité du Conseil de sécurité de l’ONU pour la protection des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Selon Anadolu, le conflit à Gaza, entré dans son 700ᵉ jour, a causé la mort d’au moins 64 300 Palestiniens et menace l’enclave de famine. Netanyahu et son ancien ministre de la Défense font l’objet de mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et Israël est visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.
C’est un assassin, un vayou qui doit être arrêté