Le jeune artiste visuel Djibril Dramé souhaite voir les infrastructures culturelles du Sénégal évoluer. Il propose que l’État transforme les bâtiments publics inutilisés en résidences pour artistes. Cette idée a été soumise lors de l’événement « For all ‘laax lovers' ». L’artiste a souligné le besoin urgent de structures pour les artisans en pleine exposition dénommée « Migration & Identité » à Lula Café.
Djibril Dramé critique le retard du Sénégal en termes d’établissements culturels. Selon lui, de nombreux artistes travaillent dans des conditions précaires, souvent dans les rues de la Médina. Il encourage le gouvernement à rénover ces espaces abandonnés, citant notamment le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Optimiste, Dramé rêve d’une politique artistique dynamique où l’art est au cœur de la souveraineté nationale. Il insiste sur l’importance d’un soutien institutionnel fort et de financements annuels dédiés aux arts.
Il a également partagé son appréciation de la Biennale Dak’Art 2024, appréciant la diversité et l’espace offert aux nouvelles voix artistiques. Ses œuvres ont été mises en avant lors du « Off » avec l’exposition « Icônes oubliées », où il a honoré des figures emblématiques comme Nina Simone et Ama Ata Aïdoo avec ses photographies grand format.
