Discrimination des femmes dans les médias publics : Le Synpics sort le bâton

La question du genre devient de plus en plus sérieuse dans l’organisation des médias au Sénégal. Des stéréotypes perpétuent la discrimination fondée sur le genre. Ainsi, le bureau exécutif du Synpics exige la mise à l’arrêt de la machine de l’intimidation.

Le Synpics dénonce

« Le Bureau exécutif national du Synpics note avec effroi une vendetta en cours dans deux des médias publics sénégalais, le Soleil et l’Aps, ciblant exclusivement des femmes, victimes faciles de prédation et d’abus de pouvoir sur fond de sexisme mal placé« , lit-on dans un communiqué de Synpics, qui déplore cette situation.

La victimisation

« Au Sénégal, les femmes continuent d’être victimes de la furie des directeurs généraux de Médias Publics. Ostracisées, violentées, harcelées sans raison autre que se trouvant sur le chemin de dirigeants de boites sous perfusion de l’Etat, et qui usent de la technique du management de la terreur pour imposer un semblant d’autorité« , souligne l’organisation syndicale de presse.

Femmes et médias

« Après les cas de Mesdames Yaye Fatou Ndiaye et Fatou Diop, illégalement licenciées pour avoir osé porter plainte contre le directeur de l’Aps pour violence et voies de faits, voilà qu’au Soleil aussi, les démons de la chasse aux ‘’Moussors’’ bien faites reprennent du service« , écrit la note.

Le synpics agit

Le Synpics ne compte pas être un observateur passif. Le problème soulevé par le top management n’a pas sa raison d’être. Le « commandement », du Soleil qui lui refuse même d’invoquer sa clause de conscience et veut l’obliger à traiter de sujets politiques, alors qu’il est de notoriété publique qu’elle est membre du Bureau Politique du Parti Socialiste Sénégalais.

Selon toujours le texte, la femme est victime d’harcèlement. « Malgré ses protestations d’ordre éthique, la dame est aujourd’hui victime d’un harcèlement qui répond simplement à la technique du management par la terreur« .

Le droit

« Le Synpics prend à témoin l’opinion qu’au delà des questions de droits du travail, il est inacceptable de laisser des pratiques dictatoriales avoir cours et pour victimes des femmes dont le professionnalisme et l’honnêteté intellectuelle ne sont plus à démontrer« , conclut le texte.

1 COMMENTAIRE
  • Diack

    Bravo vous défendez une noble cause. Une femme honnête instruite et professionnelle doit avoir les mêmes chances qu un homme dans les mêmes situations. Toutes les sont des mères de futurs hommes qui ne doivent pas apprendre à mépriser dégrader ou sous estimer les femmes qui ont livré bataille pour gagner le respect… Chapeau bàs… Que la victoire soit avec vous. De nos jours les femmes qui ont quelque chose dans la tête luttent pour la réussite de leur famille de pays de leur patrie. Ceux qui n envisagent que la soumission et l arrière plan pour la junte féminine sont des arriérés qui ont la trouille d avouer leur impuissance devant ce qui n est qu une preuve de talents qui risquent de leur faire de l ombre.

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