Entre Mamadou Diop Iseg et son épouse Aissatou Seydi, l’amour vire au désamour et au dépit. Après la publication de l’ordonnance judiciaire favorable à son expulsion de l’immeuble où il vit avec sa famille, dont sa mère, Diop Iseg est loin de baisser les bras. Il compte interjeter appel. D’ailleurs, il affirme vivre toujours dans cet immeuble. Dans un entretien avec le quotidien « Les Echos », il bat en brèche les arguments de l’ordonnance et accuse Aïssatou Seydi d’avoir fait main basse sur sa fortune, en complicité avec la Bank of Africa (BOA).
Déclaré expulsé, Diop vit toujours dans l’immeuble en litige
Après un bras de fer judiciaire dont la presse s’était fait l’écho, Aissatou Seydi avait remporté la manche. Sur ordonnance judiciaire, Diop Iseg est déclaré expulsé par son ex épouse, de l’immeuble sis à Sacré-Cœur 3 où il logeait avec sa famille et sa maman. Mais ce dernier affirme toujours vivre sous ce toit, là où même Aïssatou Seydi ne dispose que d’une chambre » Je tiens à préciser que je suis toujours chez moi et je ne suis pas expulsé. C’est une procédure qui est en cours et il faut savoir qu’il y a trois procédures en appel, en annulation et une autre ouverte à la gendarmerie où nous avons été entendus. « dit-il.
Période d’emprisonnement, moment parfait pour dérouler le plan machiavélique
Par rapport à la maison, il déclare qu’elle a été payée avec 7 chèques de 10 millions en guise d’avance. Il soutient que sa femme a attendu qu’il soit emprisonné pour commencer à faire des démarches pour s’approprier la maison, lit-on dans Les Echos.
Les pratiques mesquines de la BOA
« Elle ne pensait pas que j’allais sortir et dès qu’elle a été informée de ma libération, elle s’est empressée de détruire les chèques. En complicité avec le propriétaire de la maison, Mamadou Ba et la Bank of Africa (Boa), il y a eu un deal sur mon dos. Maintenant, avec la Boa, il se pose un problème de transparence, dans la mesure où elle est incapable de me fournir les relevés bancaires avec les noms des bénéficiaires. Il y a un deal flagrant entre Aïssatou Seydi et la banque » révèle le patron de l’Iseg.
Une plainte contre la Boa, le Dg entendu par la gendarmerie
Diop Iseg soutient que c’est lui-même qui a mandaté sa femme Aïssatou Seydi qui était dans la Direction Générale pour acheter deux maisons, à savoir celle où il habite et celle qui fait office de campus pour l’Iseg. Mais la dame ne s’est pas limitée à ce mandat puisqu’elle aurait retiré frauduleusement 713 millions, qui n’ont rien à voir avec l’argent des maisons. Et c’est pour cette raison qu’il a décidé de porter plainte contre la Boa, dont le directeur général sera entendu à la gendarmerie.