Débauchages vers le « Macky »: Le C25, un géant aux pieds d’argile »

Répondant à notre confrère de la Rfm, dans la rubrique Point de vue, qui lui demandait si Macky Sall a encore un levier, en débauchant dans les rangs de l’opposition, principalement du C25, Assane Samb, journaliste-directeur de publication de Rewmi quotidien trouve que c’est évident. D’avis que Aïda Mbodj va partir et qu’elle ne sera pas certainement la seule, il argue que le C25 ce n’est pas une coalition du genre de Benno bokk yakaar.

Pour lui, le C25 a des défauts, des faiblesses congénitales, pour ne pas dire structurelles, parce c’est juste un cri de ralliement plus qu’autre chose. Selon lui, les gens ont trouvé, à travers le parrainage, la nécessité de se réunir entre frustrés. « On a tout de suite vu les contradictions internes. Déjà, Me Abdoulaye Wade a demandé à ce qu’on chasse Madické Niang. Ensuite, les jeunes, lorsqu’il s’est agi de faire une marche ce vendredi, entre Toussaint Manga et Seydina Issa Laye Samb, ce n’était pas la même chanson », a-t-il relevé.

Estimant que les candidats du C25 ont besoin de réunir toute l’opposition autour d’un cri de ralliement et non d’un cri de guerre, M. Samb conclut : « C’est vraiment un géant aux pieds d’argile. Et comme les gens sont obligés de rallier autour des candidats qui ont déjà passé l’épreuve du parrainage, trois pôles au moins vont se dessiner autour de Madické Niang, Idrissa Seck et Ousmane Sonko et on n’entendra plus parler de C25 jusqu’au deuxième tour. » C’est à ce moment-là, juge le journaliste, qu’il y aura pertinence à voir comment réunir l’opposition autour du candidat qui sera sorti avec Macky Sall.

Et si jamais, il n’y a pas un second tour, bien sûr, on n’entendra plus parler du C25. Les contradictions internes sont énormes entre le Front patriotique de résistance. Decroix et Manko ne parlent pas forcément le même langage.