Daouda Lélo à Dakar pour faire la promotion de son dernier album  » Yon Wi »

Basé en France, Daouda Lélo, originaire du Sénégal est au pays pour la promotion de son nouvel opus «Yon Wi» sorti au courant de cette année. Au rythme du Afro, l’album a été chanté en grande partie en Wolof. Une manière pour le chanteur de revendiquer son appartenance au pays de la Teranga.

Un album, un style différent de la sonorité habituelle connue au Sénégal, Daouda Lélo associe les rythmes africains pour en faire sortir une mélodie qui fait bercer son auditoire. Chanté en Wolof, l’album dénommé «Yon Wi» est composé de 10 titres. Des titres tirés de la vie quotidienne et qui abordent des valeurs intrinsèques de l’homme dans la société dont le respect, l’amitié, la confiance en soi, mais aussi rend hommage à son père.

Selon l’artiste qui est au Sénégal pour la promotion de son album, «c’est un opus qui retrace mon difficile parcours».

Basé en France, Daouda Lélo a fait ses débuts au Sénégal. Il voulait ressembler aux ténors du mbalax comme Youssou Ndour, Thione Seck et Omar Pène entre autres. « J’ai fait mes débuts dans la musique à travers le Mbalax. Et je voulais devenir comme un de ces ténors cités. J’en ai même une collection qui n’est jamais sortie sur le marché. Mais, une fois en France, j’ai changé de style » a-t-il confié. Un choix qui s’explique selon M. Lélo par un besoin de s’ouvrir aux autres cultures et d’internationaliser sa musique.

Pour Daouda Lélo : «c’est en 2004 que j’ai démarré une carrière Solo. Toutefois, je suis passé par une formation musicale pour mieux connaître, comprendre, maîtriser les techniques du chant. Des stages, j’en ai fait et côtoyé des artistes confirmés de ma localité en France. Une expérience qui m’a permis de me bonifier.» Natif des Parcelles Assainies, rien ne prédestinait ce jeune talent à la musique. Il a d’abord cherché sa voie dans le théâtre. A l’âge de 12 ans, il aimait faire rire son public à travers les spectacles. Et pendant quatre ans, il exerça ce métier. Ensuite, c’est autour de faire éclore ses talents de batteur de tam-tam avant de se lancer dans une carrière musicale. « C’est vrai que j’ai longtemps cherché ma voie et là je l’ai trouvé et je travaille dur pour faire parti des meilleurs de ma génération », a-t-il soutenu.

Aujourd’hui, hormis de devenir un chanteur international, Daouda Lélo rêve de voir des producteurs produire de jeunes talents et non des artistes déjà connus. « Il faut que les producteurs donnent la chance aux jeunes talents. En trouver un, relève du parcours du combattant et la plupart, on n’en trouve pas. C’est l’une des difficultés que nous vivons dans notre carrière. Il faut aussi que les artistes confirmés acceptent de venir en aide aux jeunes talents en tendant la perche lors de leurs manifestations.»

Dans le document de presse, il est noté que l’artiste chanteur, compositeur et interprète Daouda Lélo a effectué des premières parties des salles parisiennes telles que Saaraba ou alors le Satellite Café en 2007. Toutefois, sa carrière musicale a décollé entre 2010 et 2011 avec un totale de 50 concerts en première partie. Daouda Lélo a sorti auparavant deux singles 2011 dont « Yaye Boye » et « Mame Socé ». Dans cette production, il faut aussi souligner l’intervention de Gladiator à travers la chanson «Yaakar» et aussi d’Oussou Boy dans « Xarit».

Sud Quotidien

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