Crise au Sénégal: « C’est qu’on ne peut pas gouverner contre un peuple. » (Cheikh Abdou Lahad Mbacké)

Les réponses apportées par le gouvernement à la colère des manifestants sont sans doute des réponses soit insuffisantes, soit qui ne sont pas encore trouvées. Il y a aussi une question : C’est qu’on ne peut pas gouverner contre un peuple.

Il est frappant de voir comment l’oligarchie n’a rien appris de l’Histoire. Les classes sociales dominantes n’apprennent pas davantage de leur propre histoire (tant mieux) que de celles qu’elles dominent (hélas). Insécurité ressentie partout comme la forme la plus insupportable d’abandon par l’État. Lénine résume les moments de cette sorte dans son énoncé des quatre conditions d’une situation « pré-révolutionnaire ». Une de ces conditions décrit si bien le moment que nous vivons : « en haut on ne peut plus, en bas on ne veut plus ». Quand cette conjoncture se met en place, un incident fortuit déclenche l’avalanche dont la pente des évènements est grosse. Chaque révolution commence de cette façon. En dépit de tout,
les vagues dégagistes à l’œuvre ne seront pas épuisées et elles s’empareront des matériaux qu’elles trouvent pour frapper, fussent d’abord les plus improbables. Ne perdons pas de vue qu’au Sénégal comme ailleurs, les régimes luttent d’abord pour leur survie.

2- Message a la jeunesse

De ne jamais s’abandonner aux provocations de l’ennemi, même meurtrières comme celles des assassinats de nos frères et sœurs, de rester en vie et de se rendre disponible à la colère populaire en passant par les chemins de crête pacifiques du refus des arrangements avec le système. Car tous les régimes dictatoriaux de notre continent travaillent sous nos yeux ardemment à leur propre destruction. Tout tombera aussi soudain que le mur en son temps.

3- Sonko vs Adji Sarr

l’événement fortuit qui déclenche l’avalanche du moment ne doit pas être classé en l’occurrence Sonko vs Adji Sarr .. Il s’agit d’une revendication de la transparence et justice pour tous quelque soit la représentativité de l’une ou l’un des deux protagonistes et les sénégalais aussi ont envie de savoir ce qui s’est réellement passé et cela soit passer dans les régales et procédure du droit.

4- Réaction des chefs religieux
quoiqu’il en soit, dans une situation comme celle que nous vivons « l’échappement » est bouché. Il a été occulté à double tour par le cadenas du parti médiatique et l’aveuglement des dirigeants religieux.

5- Pillage des boutiques françaises
Restons logiques dans notre façon de défendre les principes. On est laïc, on respecte les autres. Et quand on respecte l’autre, il y a une ligne rouge à ne pas franchir….

Cheikh Abdou Lahad Mbacke
University Of Maryland Baltimore County

6 COMMENTAIRES
  • Cheikh Amidou TOURE

    qui est ce Monsieur ?

    • Ndiaye

      Un idiot apportuniste

  • Dos argenté

    En écoutant le communiqué des collaborateurs de président fondateur et son ministre de l’intérieur, on se conforte de la déconnexion de ces parvenus aux réalités de leur pays. La manipulation, la perfidie, la délation, le mépris, la persécution, et la bêtise humaine caractérisent ces dirigeants arrogants et grossiers. Pourtant, les événements viennent de leur montré que l’opposition qu’il déteste tant, qu’ils insultent avec leurs avocats et journalistes sauvages et misérables, est beaucoup plus dans l’estime du peuple que ce qu’ils pensent incarner.

  • Djibril

    Nékk Europe rékk di khamb tale bi..On est pas en Guinee Bissau. Ici y’a jamais eu de coup d’État…Et inchallah il en aura jamais.

  • Kouakou

    Le peuple ? Il faut nuancer vos propos. Une partie du peuple, oui. Attention, ce n’est pas parce que le pays semble en ébullition que vous concluez pour dire le peuple ! Quoique, le peuple fût-il minoritaire doit toujours être écouté. Et, la partie majoritaire ne pas imposer son point de vue, donc accepter la contradiction.

  • Diouf

    Tes propos ne sont pas pertinent. Il fallait avoir plus de courage et se situer clairement pour qu’on puisse savoir où tu voulais réellement arriver.

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