Le processus de mise en place de la Fédération sénégalaise de lutte (FSL) poursuit son cours avec la finalisation de la première phase d’identification des structures éligibles. Conformément aux dispositions de l’article 8 de l’arrêté n°027698 du 31 octobre 2024, prolongeant le mandat du Comité national de gestion de la lutte (CNG), un calendrier précis a été élaboré pour encadrer la transition vers cette nouvelle instance fédérale.
Dans ce cadre, les Comités régionaux de gestion (CRG) ont été chargés de recenser les associations et écuries de lutte effectivement en activité. Ce travail, mené en étroite collaboration avec la Direction des activités physiques et sportives (DAPS), a permis l’élaboration d’une liste provisoire des structures répondant aux critères requis, renseigne Le Soleil.sn visité par Senego.
À l’issue de cette étape, 206 écuries et écoles de lutte ont été jugées conformes et retenues. Figurent parmi elles les formations les plus emblématiques du pays, telles que Mor Fadam, Baol Mbollo, Boy Niang, Fass, Balla Gaye, Manga 2, Pikine Falaye Baldé, Rock Énergie, Tay Shinger, Lansar, Double Less ou encore Fass–Benno. Plusieurs écuries issues des régions sont également représentées, comme Somone, Samba Diaw, Médina Fall, Tivaouane Mbollo, Omar Dicko, Ninki Nanka ou Ndef Leng, témoignant de la vitalité de la discipline à travers le territoire national.
Toutefois, 21 structures ont vu leur dossier rejeté pour non-conformité administrative, notamment en raison de récépissés jugés incompatibles avec la pratique sportive. Parmi elles figurent notamment Avenir des enfants du Saloum, la Coordination des élèves et étudiants de Keur Massamba Bâ, l’Association des exploitants de l’ouvrage de rétention des eaux fluviales de Bakhala (ASOREP) ou encore l’ASC Nanor.
Ce tri administratif marque une étape décisive dans l’assainissement du paysage de la lutte sénégalaise en vue de l’installation d’une fédération structurée et représentative. Le processus se poursuivra dans les semaines à venir avec les phases suivantes du chronogramme défini par le CNG et le ministère des Sports.
Un projet voué à l’échec