Contre l’émigration clandestine : Dame Diop veut un centre des métiers du cuir à Ngaye

Malgré leur art, les jeunes artisans de Ngaye sont affectés par la crise économique qui sévit dans le pays, surtout en cette période de pandémie liée au coronavirus. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui motivent les jeunes de cette localité à braver la mer pour se lancer à l’aventure en l’Europe, au prix de leur vie.

Centre des métiers de cuir de dernière génération à Ngaye

Interpellé sur la recrudescence du phénomène migratoire dans cette partie du pays, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle n’a pas esquivé les problèmes. «Ngaye est un pôle de métiers avec un site d’exposition et de commercialisation», a-t-il dit, en promettant d’y installer des centres de métiers. «Nous allons très prochainement y ériger des centres de dernière génération sur les métiers du cuir et de la peau. Nous constatons et regrettons des jeunes qui empruntent des pirogues pour aller à l’aventure», a-t-il déploré, en rappelant le rôle qui lui est dévolu et qui consiste à donner de la qualification et de l’employabilité.

Aider les jeunes à avoir une qualification

Abondant toujours dans le même sens, le ministre dira : «C’est en ce sens que nous travaillons. J’espère que les jeunes vont acquérir une qualification avant de chercher à sortir du pays. Quand vous voyagez, il faut le faire avec une qualification. Nous travaillons à cela à travers un de nos instruments qui s’appelle le 3Fpt, mis en place sous la vision du président de la République, et qui est en train de faire un excellent travail dans l’employabilité des jeunes.»

1 COMMENTAIRE
  • ATAR.RESILIENT

    A mon avis il faut développer une chaine de fabrique des chaussures au Sénégal à l’image de ce qui existait sous Senghor avec la chaine « Bata » de Rufisque
    1. taxer très fortement les chaussures en cuir importées
    2. Arrêter toutes les importations de chaussures type basket de seconde main importées en balles
    3. Financer trois fabriques de chaussures en cuir, traditionnelles et modernes,
    4. Faire un gros marketting du consommer local §

    Ceci est réalisable et le Sénégal l’avait d »jà réussi au moment des indépendances !!!!! ZERO CHAUSSURE IMPORTE ET TOUT LE MONDE ETAIT CHAUSSE PAR BATA !!!!

    IDEM POUR L INDUSTRIE TEXTILE !!!! NOS TISSERANS TRADITIONNELS SOUFRENT !!!!
    IL FAUT QUE L ETAT SENEGALAIS OSE PRENDRE CERTAINES DECISIONS STRATEGIQUES POUR NOTRE ECONOMIE !
    CELA NE DEMANDE PAS BEAUCOUP DE MILLIADS POUR REALISER CES DEUX CHAINES DE FABRIQUES ! ELLES FORGER/RENFORCER NOTRE IDENTITE ET NOUS OUVRIR A L EXPORTATION DE PRODUITS DE CHEZ NOUS VERS LA SOUS REGION, ET LE MONDE !

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