Les tensions entre Israël et le Liban se sont intensifiées, avec des tirs israéliens signalés sur la ville de Naqoura. Lundi matin, l’armée israélienne a utilisé des mitrailleuses contre des habitations dans cette localité située dans le sud du Liban. Cet événement fait suite à une série d’attaques dans la région.
Selon l’agence de presse officielle libanaise, « l’ennemi israélien a ouvert le feu sur des maisons de la ville de Naqoura ». Ces actions ne sont pas isolées, puisque l’armée israélienne aurait perpétré au moins 11 violations similaires rien que dimanche, portant le total à 74 depuis le début du cessez-le-feu la semaine dernière. Ces attaques auraient causé deux morts et six blessés.
Les attaques israéliennes incluent divers moyens tels que des bombardements d’artillerie, des frappes par drones et d’autres opérations militaires. Dimanche, l’armée israélienne a prétendu cibler des « sites du Hezbollah », qualifiés de menaces directes pour Israël, malgré le cessez-le-feu convenu.
Du côté libanais, le Hezbollah maintient une posture de vigilance, affirmant surveiller de près le respect du cessez-le-feu avec « la main sur la gâchette ». En parallèle, le porte-parole de l’armée israélienne a renouvelé un avertissement aux Libanais déplacés de ne pas retourner dans 62 villages désignés dans le sud du pays.
L’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre, vise à arrêter les hostilités qui ont escaladé depuis début octobre. Parmi ses termes, le retrait d’Israël du sud de la Ligne bleue et le déploiement des forces libanaises dans la région sont prévus, bien que les mécanismes restent flous.
Le conflit a déjà entraîné la mort de près de 3 961 personnes et blessé 16 520 autres, selon les chiffres officiels libanais. La majorité des décès se sont produits après le 23 septembre, exacerbant une situation humanitaire déjà critique dans la région.