Conférence de presse de Thiès : Jamra apprécie hautement l’appel lancé par Idrissa Seck (Vidéo)

Conférence de presse de Thiès : Jamra apprécie hautement l’appel lancé par Idrissa Seck (Vidéo)

Depuis sa sortie médiatique controversée du vendredi 14 avril dernier, qu’il déclina sous la forme d’une longue conférence de presse, dans sa ville natale de Thiés, l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental continue de défrayer la chronique, d’alimenter les commérages dans les grand-places, de susciter moults supputations dans les états-majors politiques et de faire les choux gras de la Presse.

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Idrissa Seck n’aura laissé personne indifférent. Il aura habilement réussi – le temps de ce « face to face » tant attendu après une relative hibernation politique – à focaliser l’attention de l’opinion nationale et internationale. Mais aussi à galvaniser, à nouveau, ses troupes et à subjuguer, par ses emphases oratoires dont il a le secret, un auditoire contradictoirement tiraillé entre un enthousiasme ragaillardi et un scepticisme bien compris. Tant le personnage est complexe et insaisissable !

Ce qui aura retenu notre attention est cependant très éloigné de son déploiement d’éloquence, de ses récits anecdotiques, croustillants et non moins instructifs, sur les péripéties de la première alternance politique du Sénégal postindépendance; ou de son ingéniosité oratoire à entraîner son auditoire dans les subtilités de sa rhétorique sur la haute politique, qu’il maîtrise à merveille, et à laquelle nos petites cervelles de « Ndogol daara » ne comprennent d’ailleurs que dalle !

Ce qui nous aura plutôt rassuré, ce sont ses « confidences » qu’il s’est évertué à partager avec l’opinion, fut-ce au compte-gouttes, sur ses bons offices qu’il aurait offerts pour la pacification de l’espace public. Surtout en cette période charnière de la vie nationale, en pleine veillée d’arme pré-électorale, lourde d’incertitude.

Jamra s’est alors allégement vite rendu à l’évidence  :  » Enfin un acteur du sérail qui daigne appeler ses « congénères » à savoir raison garder ». Et surtout à se faire les sentinelle vigilent de la préservation de la paix civile. Cette denrées devenue rarissime dans une Afrique régulièrement ensanglantée par des conflits ethniques, des rivalités politiciennes et l’intolérance religieuse.

Idrissa Seck ne s’est pas limité en la matière à déclamer de louables intentions. Joignant l’acte à la parole, il les avait volontiers assorties de « navettes » nocturnes entre les domiciles de protagonistes politiques, loin des regards indiscrets, pour une salutaire déclaration, devenue quasiment une demande , tant l’homosenegalensis est fondamentalement attaché à la paix. Sans laquelle rien de durable ne pourrait se construire dans une Nation, regorgerait-elle des plus inespérées ressources naturelles;

Jamra apprécie hautement l’appel lancé par Idrissa Seck pour le respect scrupuleux des ambitions légitimes de tous les prétendants, déclarés ou en veilleuse, si tant est que leurs démarches tendant à la matérialisation de leurs légitimes ambitions s’inscrivent dans les limites des lois les régissant.

Jamra salut l’exhortation faite par Idrissa Seck aux tenants du pouvoir comme aux acteurs de l’opposition à mettre un terme à l’exclave de la violence verbale, en commençant par mettre un bémol aux invectives, sources potentielles de dérives, qui ont abrégé l’expérience démocratique de nombre de jeunes pays du continent.

Gardons toujours présent à l’esprit que l’histoire du Sénégal ne s’arrête pas le 25 février 2024; que ce pays nous appartient à tous et, qu’en dépit de nos divergences du moment, nous sommes condamnés à le construire ensemble.

A toute fin utile

Il ne serait pas superflu de préciser que nous ne sommes ni de la famille politique de Idrissa Seck, ni de sa coalition, encore moins de son parti. Nos deux dernières rencontres remontent, d’une part, au 19 mars 2000, lors de la célébration de la victoire de Maitre Abdoulaye Wade, candidat de la coalition politique C.A. 2000, dont JAMRA était un des alliés (voir photo prise dans le salon de Me Wade, au Point E, le jour de la Victoire);

ET D’AUTRE PART, au 06 avril 2008, il y a donc 15 ans, alors que Idrissa Seck venait nous présenter ses condoléances à l’occasion du décès accidentel du fondateur de l’Ong Islamique JAMRA, le député Abdou Latif Guéye.

Afin que nul n’en ignore… Surtout sous nos tropiques où l’on est souvent prompt à détecter des « deals politiques » partout !

Qu’Allah veille sur
notre cher Sénégal.

9 COMMENTAIRES
  • Salihat

    je préfère les cacas d idrissa seck que de voter pour ce rebelle qui s appel ousmane sonko

  • Nid doff

    ndanane yaw rekk yawakh deugue ,DEUGUE NEKHOULE,

  • ndanane

    En tous les cas DALLOU IDRISSA SECK MOGUEUNN SONKO.

  • Alioun@live.fr

    Pourquoi ce Monsieur de jamra ?
    Pays de merde, disait un président us.

  • Raak rek

    Un autre workate au palais c’est bon

  • Lolesque

    ce pays et un vrai film de comédie

  • JIM

    IDRISSA SECK SERA LE PRESIDENT DU SENEGAL EN 2024 INCHALLLLA ; RETENEZ BIEN CE MESSAGE . VOUS SEREZ TOUS SURPRIS AU LENDEMAIN DU 25 FEVRIER 2024

  • Pisco

    Vraiment, bayilen di foye sen khel yi yen journalistes yi. Vous parlez d’un cadavre politique.

    • Rewmi

      gnounne Khalifa lagnou wakh mais non un violeur, un salafiste, un antitarikhas, un tueur d’anciens présidents,plus un rebelle.

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