Apres des années de polémique et de controverses soulevées par la traque des biens supposés mal acquis, c’est l’heure de la grâce. Les derniers développements dans l’affaire Karim Wade sonnent comme un chant de cygne pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dont le seul client (sérieux?) s’apprête à humer l’air de la liberté, après des conciliabules, des compromissions et autres Baara yëggo sur fond de deals.
On a vécu sous Wade l’affaire des chantiers de Thiès qui se serait terminée par un accord intitulé le « Protocole de Rebeuss ». Un compromis signé depuis la Citadelle du silence du quartier éponyme entre les concernés. Les accusations ont été classées aux oubliettes par l’accusateur, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade. Aujourd’hui, on assiste à quelques détails près, au même scénario: Karim Wade, inculpé pour enrichissement illicite, est à deux doigts de la liberté car le Président Macky Sall a évoqué son éventuelle libération avant même la fin du mois de Ramadan.
Par ailleurs, quand on regarde dans le rétroviseur tous ces débats houleux, ces sorties au vitriol et ces attaques par presse interposée que sa condamnation a provoqués, on se sent quelque peu abusé. Les politiques sont coutumiers des faits, ils emballent les populations dans leurs intrigues machiavéliques et les laissent ensuite dans la confusion et ou la déception. Pour des desseins de politique politicienne, ils prennent le pays en otages, manipulent l’opinion et l’embarquent dans des considérations partisanes. Au finish, l’on se rend compte que rien de vraiment sérieux n’émane des professionnels de la politique. Le plus navrant dans toutes ces manœuvres politiciennes, c’est l’instrumentalisation de notre justice qui à force d’être malmenée perd de sa crédibilité aux yeux des populations.
Je suis d accord avec vous.surtout la confusion.mw je ne comprend pas les politiciens senegalais.doyna waar.
tout a faite d’accord avec vous