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Clôture des Ateliers Mambéty au Sénégal : Le vibrant appel d’Alain Gomis, « On a besoin de vos films »

La station balnéaire de Ngaparou a accueilli, samedi dernier, la cérémonie de clôture des Ateliers Mambéty, une initiative de l’organisation Afric Art visant à soutenir la nouvelle génération de cinéastes du continent. Cet événement, qui a mis en lumière plusieurs projets en développement, s’est déroulé en présence du réalisateur Alain Gomis, venu encourager les participants.

En ouverture de la séance, la directrice d’Afric Art, Bintou Faye, a rappelé la genèse et les objectifs de ces ateliers. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette plateforme, anciennement connue sous le nom d’Africa Factory, a déjà accompagné 24 femmes dans la production et soutenu plusieurs projets de longs métrages au cours des deux dernières années. « Ce fut intense, pas simple, mais vous avez tenu le cap », a-t-elle affirmé en s’adressant aux auteurs, saluant leur engagement. Elle a également annoncé un futur partenariat avec le Centre Lega pour la création d’une résidence dédiée aux compositeurs de musique de film.

Les jeunes réalisateurs ont ensuite présenté leurs œuvres en cours d’écriture, révélant une grande diversité de thématiques. Le Sénégalais Bouba Diop a exposé son projet de thriller, « Le Valais de Pitch », qui plonge dans la corruption au sein de la haute société dakaroise. La Nigérienne Maïmouna Oumour Galba a présenté « L’Enfant d’une femme », un récit personnel sur le combat d’une mère célibataire pour la garde de son enfant. Le Camerounais Amadou Bouna a pitché « Brasil Oil », une série mêlant complot familial et corruption d’État. La Togolaise Yassira Nerman Adam a, quant à elle, partagé son projet de documentaire, « Mythique Cavalerie », sur la réappropriation d’une tradition équestre par les femmes. Enfin, le Malgache Ranji Amanatsu Ludovic a défendu « Voyage au bout de la vie », une fiction poétique sur une famille face à la mondialisation.

Les mentors présents ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des projets, notant l’émergence d’une « nouvelle écriture du cinéma africain ». Le temps fort de la cérémonie a été l’intervention d’Alain Gomis. Le cinéaste a insisté sur l’importance pour le continent de voir naître de nouvelles histoires. « On a besoin de films, de vos films. Il n’y en a pas assez. Continuez, allez jusqu’au bout », a-t-il lancé à l’auditoire. Il a par ailleurs proposé le soutien de ses équipes pour l’étape de post-production des projets qui parviendront à maturité.

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