Cedeao : 60 % de la population privés d’électricités

Tous les pays de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) toute proportion gardée ont développé des politiques énergétiques qui, jusqu’ici, n’ont pas contribué de manière efficiente à la maîtrise de la demande d’énergie. 60% des populations de cet espace n’ont pas accès à cette électricité.

Par conséquent, le manque de fiabilité énergétique coûte aux économies ouest africaines 2% de croissance annuelle. C’est le résultat de l’étude du Centre des énergies renouvelables pour l’efficacité énergétique (Cereec) du Programme des nations unies pour l’environnement (Pnue). L’étude fait ainsi ressortir que le passage à un éclairage plus efficace permettra de réduire considérablement les charges de pointe dans les pays de la CEDEAO et de limiter les coupures électriques qui peuvent conduire à  »une réduction de l’activité économique, restreindre l’investissement et également être politiquement dommageables ».

En croisade contre ces défaillances, une stratégie régionale proposée par la Cedeao pour la promotion de l’énergie devant contribuer à l’amélioration de son efficacité, devrait être validé ce jour par les pays membres qui explorent toutes les pistes afin de trouver les meilleures solutions à leurs propres faiblesses dans ce domaine. L’atelier de validation dudit document qui a démarré depuis hier, à Dakar, et qui prend fin ce jour, se propose de mettre en place des technologies d’éclairage fiables, abordables et rentables qui existent. Il s’agit notamment des lampes fluorescentes compactes de qualité qui offrent jusqu’à 80% d’économie d’énergie par rapport aux lampes à incandescence qui peuvent durer 20 ans ou plus pour un usage standard de 3 heures par jour.

Convaincu qu’ «il faut développer des standards minimaux de performance et de qualité sur le produit de l’éclairage qui laisse dehors l’incandescence», Gustavo Manez coordonnateur dudit programme soutient que’ «une efficacité de l’énergie est une bonne nouvelle pour l’environnement et pour les changements climatiques et pour l’économie de tous ces pays». Par conséquent «l’approbation de cette stratégie sur l’efficacité énergétique permettra à plus de 80% des pays du monde de bannir l’utilisation des lampes à incandescence ce qui est une bonne nouvelle pour les changements climatiques», a appuyé l’expert.

De son avis, Hamady Sy, directeur de cabinet du ministère de l’Energie, déclare que «l’une de ces faiblesses est sans contexte le défaut de maîtrise de la demande d’énergie dont la moins chère sera toujours celle que l’on n’a pas besoin de consommer.»

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, «la création du Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (CEREEC) de la CEDEAO, est une étape importante pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables et la promotion de l’efficacité énergétique dans toute la région.»

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