Cette dialectique, les joueurs de la sélection ivoirienne l’ont suivi au pied de la lettre, comme l’a révélé aujourd’hui le quotidien Abidjan Sports: « Le groupe ivoire s’est offert une nuit blanche le lundi 3 mars dans son hôtel à Bruxelles. Plusieurs joueurs ont profité d’un laisser-aller pour introduire dans leurs chambres des prostituées » écrit ainsi le canard ivoirien.
L’information n’a pas tardé à être démentie par la fédération ivoirienne de football (FIF). Interrogée par l’AFP, cette dernière a parlé « d’allégations mensongères », précisant même l’impossibilité de la chose par la voie de son responsable communication, Éric Kacou : « A Bruxelles, nous étions logés dans un quartier huppé, près des institutions de l’Union Européenne, une zone sécurisée et interdite à ce genre de pratiques.»
Ce démenti a été mis à mal par le témoignage d’un joueur resté anonyme, mais appartenant encore au groupe des Éléphants, toujours selon le même quotidien ivoirien: « La sélection nationale est devenue un bordel » dit-il avant d’accuser ses dirigeants d’inaction. Déjà à New York, au mois d’août dernier, des joueurs ont eu la visite de prostituées avant le match amical face au Mexique (défaite 1-4). Les réunions, les amendes ne servent à rien, puisque ça continue, poursuit-il. À Abidjan, à domicile, c’est plus grave. Je n’ai rien contre le sélectionneur Sabri Lamouchi, mais il n’a aucune autorité sur le groupe. »
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