Arriérés de salaires à Direct Info : Pourquoi le mutisme de Cheikh Amar ?

La crise qui sévit au quotidien Direct Info va connaître de nouveaux rebondissements avec les menaces de limogeage brandies par la direction. Et la décision prise par le personnel de saisir la justice afin de recouvrer ses 8 mois d’arriérés de salaires.

Le paroxysme de la lutte 

Malgré les menaces de licenciement qui leur ont été adressées par la direction de l’organe, Massaer Dia et compagnie n’en démordent pas outre mesure. Car ils ont décidé de porter l’affaire devant la justice pour entrer dans leurs fonds. Le représentant de la section Synpics de Direct Info s’est voulu formel. « Qu’ils aillent au tribunal de la Haye, mais le combat se poursuit. Et nous continuerons d’exiger le paiement de nos salaires » a martelé Massaer Dia.

Mais où est passé le milliardaire Cheikh Amar ? 

Malgré le tollé soulevé par les 8 mois d’arriérés de salaires que la direction du quotidien Direct Info doit au personnel de la rédaction, l’homme d’affaires et propriétaire dudit organe, Cheikh Amar, a préféré faire profil bas depuis le début de cette crise. Un homme réputé milliardaire qui aurait la gâchette facile, affiche malheureusement l’indifférence face aux difficultés que rencontrent ses employés.

Le statut de patron de presse en question…

La majeure partie des travailleurs de cet organe sont des pères et mères de famille, où de simples soutiens. Il faut souligner que l’homme d’affaires, Cheikh Amar, nourrit une sorte de complexe vis à vis de la presse où il a mis beaucoup d’argent sans réellement maîtriser le secteur. Dans la liste de son patrimoine rédactionnel, figurent Libération, Allô Dakar, Direct Info, Metro, le groupe Gfm où il contrôle passivement 38% des actions.

Fuite en avant ou simple dilatoire ?

Devant la détermination du représentant de la section Synpics de Direct Info et ses confrères, pour entrer dans leurs fonds, la direction semble verser dans un dilatoire manifeste, en brandissant la menace d’un limogeage collectif des contestataires.

2 COMMENTAIRES
  • makou

    Le site d’informations Dakarhebdo de Cheikh Amar 8 mois d’arriérés de salaires

  • warndiaye

    Son bailleur l’a peut être lâché .

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