L’agriculture sénégalaise continue sa progression, portée par d’importants investissements publics et une stratégie axée sur la souveraineté alimentaire. Invité de l’émission « Nay Leer », le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a présenté des chiffres « historiques », jamais atteints au cours des vingt dernières années, pour la campagne agricole 2025.
Riz : des rendements jamais vus depuis quinze ans
Selon le ministre, la production rizicole a atteint 998 000 tonnes, soit une hausse de 6 %. Dans la vallée du fleuve, les rendements ont progressé de manière spectaculaire, oscillant entre 6 et 10 tonnes par hectare, du jamais vu depuis plus d’une décennie.
Arachide, mil, maïs : des seuils dépassés
La filière arachidière réalise également une performance remarquable avec plus de 960 000 tonnes, un chiffre confirmable auprès du CNCR.
Le mil enregistre 696 000 tonnes, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente.
Le maïs atteint 639 000 tonnes, en progression de 29 %, tandis que le sorgho totalise 198 000 tonnes, soit 7 % de plus que l’an dernier.
Coton : un record continental
La filière coton signe l’une des meilleures progressions de l’année. La production est passée de 15 000 tonnes en 2024 à 25 000 tonnes en 2025, soit une croissance de 66 %. Un record à l’échelle africaine, selon le ministre.
Intrants : des niveaux jamais atteints
L’approvisionnement en intrants agricoles suit la même tendance. Les besoins en urée et en engrais MPK dépassent respectivement 120 000 et 105 000 tonnes, sans compter la campagne horticole en cours. Les ICS ont, elles aussi, franchi des seuils de production inédits depuis vingt ans.
Un budget renforcé pour soutenir la performance
Revenant sur les moyens mis en œuvre, le ministre rappelle que « pour atteindre ces résultats, il faut des ressources conséquentes ». L’année dernière, un budget record de 120 milliards de FCFA avait été alloué au secteur. Pour 2025, il a été porté à 130 milliards de FCFA.
Les semences bénéficient à elles seules d’un financement de 44 milliards de FCFA, couvrant la pomme de terre, l’arachide, les céréales et plusieurs autres spéculations.

Attendre les confirmations de l’ANDS.
C’est dommage que ces genres d’infos passent inaperçues on est tout le temps dans le sensationnel, donc ça fait pas écho
Félicitation. Sans ce président traitre, ces trois ans qui lui reste de son mandat allaient accélérer davantage les choses mais le voilà installer le pays dans une incertitude juste pour des calculs politiques de second mandat. Ce guignol est pire que macky sall.