Aliou Sow – Parrainage: « avec 2 à 3 milliards, un groupe terroriste peut armer son candidat à… »

Aliou Sow, directeur général de Sapco, par ailleurs membre de l’Initiative 35 de la mouvance présidentielle a estimé que le parrainage est une bonne chose pour le pays d’autant que tout peut arriver avec cette pléthore de candidats à l’élection présidentielle de 2019. Notamment les terroristes qui peuvent financer des éventuels postulants au palais. 

A l’en croire, lors de son intervention à la Rfm, Aliou Sow déballe: « l’Etat a un rôle dans la démocratie, il doit être debout pour tous ceux qui veulent troubler l’ordre public. Le 23 juin et le 19 avril ne sont pareils d’autant que la première date, on luttait pour une démocratie. Mais pour cette fois-ci, ceux qui s’agitent veulent embraser le pays car ils ont fomenté des stratégies pour mettre le chaos. La date du 23 juin était autorisée, mais pas celle-ci. D’après leurs déclarations musclées dans les différentes stations fm, le pire est à craindre, c’est pourquoi le 19 avril n’est pas une date autorisée », a-t-il dit.

Mais Aliou Sow ne s’arrête pas en si bon chemin, avec cette pléthore de candidats, pas capables de mobiliser 65.000 signatures, des failles peuvent être observées. « Si le parrainage n’est pas appliqué, des groupes terroristes, avec 2 à 3 milliards de francs CFA peuvent armer des candidats. C’est pourquoi, dans plusieurs pays, les candidats doivent montrer leur budget de campagne et dire d’où proviennent leurs cautions », accuse-t-il.

Pour le membre de l’Initiative 35, pour être président de la République, il faut « avoir un passé, être un rampant. Pour être candidat présidentiel, l’on ne doit pas se lever d’un rêve et du tic au tac se déclarer candidat. Etre président, dou affairou thiaakhane », lâche-t-il.

 

17 COMMENTAIRES
  • gentle+mara

    Doul rek

  • SAER

    Ya que des cons dans la mouvance présidentielle.
    Analyse à 2 balles.

  • smac

    Tu nous fais chier

  • Verites

    Je suis d’accord sur le risque d’infiltration de groupes terroristes ou de lobby pour prendre le contrôle du pays et de ses ressources pétrolières. C’est pourquoi je soutiens le parrainage pour tout candidat quel qu’il soit. Par contre je ne suis pas d’accord avec les candidats rampants. Si le peuple veut sanctionner les politiciens de tous bords c’est son droit absolu. Il pourra alors choisir démocratiquement un candidat qui rompt avec les pratiques malsaines et égoïstes des politiciens. Cette tendance se développe de plus en plus à travers le monde. Pour le 19 avril j’invite les citoyens à vaquer à leurs occupations et surtout éviter le centre ville et ses environs. Si l’opposition avait accepté le dialogue le peuple Senegalais serait mieux édifié aujourd’hui sur les enjeux et contenus du projet de loi. Mais que voulez-vous seuls leurs intérêts partisans les motivent.

  • amadou

    Tout a fait d accord Mr sow .

  • sunugal

    Tu l explique mieux que certains de la mouvance « vérités  » deug deug amo morom sans violence verbale c’est ça la fierté de la segalité Merci

  • Badara Alioune Diop

    Khamo dara demal nga djiangui

  • Tapha Diop

    Arrêtez de ns faire chiés les terroristes c’est vs

  • THIAM

    Il a fait une pertinente analyse. Bravo M.Sow!

  • mamadou niang

    may lene niou jammmm teuthie sene lamigne yi senegal borom khadimou rassoul

    senegal jammm rek mo fay ammmm inchallah ni borome rewmi dou kene koudoule serigne bamba arnako zairre wa batine;sou ame ay si souniou bir la ndax dara dou diogue si bitti dougou senegal silou kheto ak djihadisme domarame politicien yi rek nioniou sonale:

    arrrrrr nako lata souniou dioudounenako rape dara dou diogue si bitty di fa def dara

  • Mor Dieye

    Lolou ay dorla rek

  • NJAAY

    MAIS LES 83 MINISTERES ET LA MULTITUDE D’AGENCE PLUS AU CONTIBUABLE SENEGALAIS QUE 100 CANDIDATS TOUS LES 5 ANS çà VOUS N EN FAITES JAMAIS CAS

  • senegalbougnoubeugue

    vraiment ils ont oublies ca quand ils parlent. le parainnage c bon mais l applicablite qui fais defaut gayii nakk videoo mackyy yii gnongui fiii nekhoull diapalee franchement

  • BADARA

    DU A VOTRE MENTOR NEGRE DE SERVICE OU IL A TROUVER LES 8 MILLIARDS ET SONT FINANCES DE CAMPAGNE EN 2012 VOUS TEPANISER AVEC VOTRE SLOGAN DE TERRORISME…

  • badara

    DU A VOTRE MENTOR PRESIDENT NEGRE SERVICES D OU VIENNE CES 8 MILLIARDS ET LE FINANCEMENT DE SONT CAMPAGNE EN 2012 BANDE DENFOIRE

  • Diagne Samba

    Macky dou dem

  • As

    Les arguments brandis par Macky SALL et ses partisans pour justifier le système de parrainage qu’ils veulent instaurer, reposent sur du vent.

    C’est ce que pense le Pr Ibrahima FALL. Dans un entretien avec WalfQuotidien, l’ancien ministre estime que ledit système n’est guère efficace pour réduire les candidatures. « Quand je demande sur quelle base, on s’appuie pour tirer cette conclusion alarmante, j’entends dire qu’aux élections législatives, il y a eu 47 listes. Je suis quelque peu déçu par la qualité de cette réponse. Les élections législatives et l’élection présidentielle n’ont aucune ressemblance. Les élections législatives reposent sur deux modes de scrutin : le scrutin majoritaire et le scrutin de représentation proportionnelle. Tous les deux sont à un tour. Le scrutin présidentiel est un scrutin majoritaire à deux tours », explique le candidat à la présidentielle de 2012.

    « Le scrutin majoritaire incite à un regroupement en forme de coalitions. Parce qu’il suffit qu’une voix de plus pour gagner. Mais, lors de ces élections, la prolifération de candidatures avait un objectif qui était qu’il fallait disperser les voix pour rabaisser le seuil pour permettre à un parti de gagner les élections avec seulement une voix de plus. Voilà pourquoi on ne peut pas comparer le scrutin pour les législatives et le scrutin présidentiel et se fonder sur cela pour dire qu’il y a trop de candidats », signale le leader du mouvement Takhaw Tem.

    Selon le professeur de droit, « si l’objectif du parrainage est de réduire le nombre de partis politiques, on s’est trompé ». « Cela n’aura aucun effet sur le nombre de partis politiques », martèle-t-il. Avant de soutenir que « cet exercice de rationalisation de l’espace politique qui était demandé par les Assises nationales, aurait dû avoir lieu immédiatement après l’élection présidentielle de 2012. Elle ne peut être entretenue sous l’angle de l’organisation des élections ».

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