La chanteuse et interprète de la chanson andalouse et de variétés algériennes, Naima Ababsa, est décédée dimanche à Alger, à l’âge de 58 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du ministère algérien de la Culture et des Arts.
Le monde de la musique algérienne est en deuil, après le décès de la chanteuse Naïma Ababsa, ce dimanche 18 avril 2021, à Alger, à la suite d’une longue bataille contre un cancer, mais aussi une complication liée au Coronavirus. La Diva algérienne serait décédée à l’hôpital, à l’âge de 58 ans.
En soins intensifs à l’hôpital, suite à complication liée au Covid-19 qu’elle avait contractée ces derniers jours, la Diva algérienne Naïma Ababsa, a finalement tiré sa révérence. Il faut ajouter que la célèbre chanteuse qui souffrait également de cancer, est issue d’une grande famille d’artistes. Elle était très aimée et écoutée par les Algériens. Sa popularité dépassait même les frontières de son pays. Elle a participé à plusieurs festivals à travers le monde et plus particulièrement dans les pays arabes où elle avait plus de fans.
Originaire de la wilaya de Biskra, à 400 km environ au sud-est d’Alger, Naïma Ababsa interprétait un répertoire assez varié de chaoui, algérois, Hawzi et plusieurs autres styles maghrébins. Son père, Abdelhamid Ababsa, mort le 15 mai 1998, était auteur-compositeur et interprète. Il était connu pour être un grand chanteur du style sahraoui. Il est surtout l’auteur et l’interprète de la célèbre chanson « Hizya ». Sa sœur Fella, est aussi une chanteuse très connue en Algérie et dans le Moyen-Orient.
À la veille de son décès, samedi 17 avril, sa sœur aînée, Aïda Ababsa, avait annoncé sur les réseaux sociaux, que la chanteuse algérienne avait été admise aux soins intensifs, après que son état de santé s’est aggravé. « En ces jours du mois sacré de Ramadan, je demande à tout le monde de prier pour ma sœur cadette Naïma. Elle se trouve actuellement dans un état de santé critique au service de soins intensifs « , a-t-elle écrit.Elle a laissé une discographie de plusieurs albums, notamment « Mazalni ala didani » (2001) et « Ya khti » (2010).