Alcaly B. M. Diouf: « Yaya Jammeh refuse le déshonneur et préférera mourir les armes à la main… »
Professeur Comment analysez-vous, la situation actuelle en Gambie?
En décryptant l’attelage post électoral à partir d’un flash back, il devient évident que la charrue a été mise avant les bœufs et qu’il y a eu des erreurs flagrantes de communication du côté du camp dit gagnant dans les urnes. En connaissance de cause « Son Excellence Cheikh Professeur Alhadji Dr Yaya AJJ Jammeh Nasirul Deen Babili Mansa », excusez du peu pour le Roi non encore déchu de son trône qui a été poussé dans ses derniers retranchements par certains « va t’en » guerre au rang desquels quelques organisations droits de « l’hommistes » ainsi que les gagnants qui plutôt que de le laisser s’amuser « à défier les rivières comme il se targue de faire » vont le pousser plutôt à tuer du Gambien, du Sénégalais et de téméraires militaires Cedeaoistes.
L’ego surdimensionné des délégataires de la Cedeao fait qu’ils préfèrent taire l’échec cuisant de leurs tentatives de raisonner « le Moïse des rivières » qui les courtoisement défiés et a eu des positions cabrées car notre Babili Mansa, comme il s’est autoproclamé en août 2004, sa seule raison de vivre maintenant c’est de la perdre debout comme tout bon militaire.
Le Roi refuse le déshonneur de la mise à genoux et préférera mourir les armes à la main, ce qui explique le flou politiquement artistique de la délégation dont l’une des raisons cachées c’est le défi de cette confiscation du pouvoir par un pseudo roi sans royaume sans héritier fût il petit ou grand qui s’arc-boute au trône au prix du sang de ses concitoyens déjà versé afin de n’en être point comptable ni coupable et les injonctions de l’ONU ne casseront pas le roseau aux 4 victoires électorales depuis son putsch de 1994.
Selon vous, pourquoi Jammeh est si confiant, est-ce, juste après la visite de la Commission de la Cedeao?
Il n’a pas le choix ou du moins pour l’instant, ils ne lui ont pas offert d’alternatives à Jammeh qui se dit prêt à mourir parce qu’il ne craint pas de livrer le dernier combat de sa vie face au déshonneur que lui réserve ses vainqueurs. Et cette guerre ne sera pas gagnée facilement quelle que soit la coalition militaire, vu qu’il s’est préparé depuis des décennies à cette éventualité en se « bunkerisant » dans la forteresse surarmée de Kanilaï et en se dopant de mysticisme désuet.
Ne craignez-vous pas qu’un conflit armé ait des répercutions sur le Sénégal, que le conflit en Casamance ne renaisse de ses cendres, à nouveau?
A mon avis l’étude géopolitique de la carte des zones conflictuelles du planisphère nous démontre qu’entre la genèse du 1er coup de canon, les cessez-le feu et les signatures d’accords plus ou moins définitifs de paix des tierces parties belligérantes c’est toute une déstabilisation sous régionale avec des conséquences dont la Casamance ne pourra faire l’économie.
C’est clair que la Sénégambie ne sera point une exception tant en pertes de vies humaines qu’en déplacement de population, qu’autant en dégâts matériels et enflamment collatéral avec une répercussion casamançaise, dont les rebelles ont déjà annoncé le calibre de leurs munitions.
On a vu ce qui se passe dans certains pays tels que la Syrie, la Libye,entre autres. Le « prétexte » du terrorisme qui commence à prendre de l’ampleur. Et tous ces pays ont été déstabilisés par des conflits armés, soit dans le pays même, soit dans des régions frontalières. Ces terroristes en ont profité, au grand dam des Occidentaux, mus par leurs intérêts.
Sur ce,quelle analyse faites-vous sur le cas du Sénégal, avec la découverte en hydrocarbures?
Vous savez comme moi et le commun des mortels que le pétrole étant une manne financière maudite car d’abord source d’accentuation des déséquilibres sociaux et de convoitises de superpuissances dont le déplacement de leurs pions ne milite jamais en faveur de la paix car ceux des pays dont leurs multinationales n’ont pas été conviées au festin de l’or noir finissent toujours par essayer le jeu de la déstabilisation pour ensuite intégrer le cercle des exploitants.
La France qui réserve un accueil exceptionnel à Macky Sall, comme un roi. Comme un président Sénégalais n’a jamais été accueilli. Et ce, après avoir montré son intérêt pour le pétrole et le gaz sénégalais. Le groupe d’exploitation pétrolière, « Total », qui signe un accord d’exploitation avec le Sénégal.Que vous inspire cela?
Mon avis est très très mitigé parce que les Rois avec un grand « R » sont toujours accueillis avec les honneurs dans un principe de courtoisie mutuelle réglé par un strict parallélisme des formes dû au respect et à la jurisprudence d’accueil réciproque.
Ce respect ne se décrète pas mais se mérite le cas échéant on l’impose comme cela a été le cas pour Mohamed VI Roi du Maroc lors d’un accueil en France (https://www.youtube.com/watch?v=SP1noyY08PQ). C’est un cas d’école de respect des us et coutumes ainsi vos lecteurs verront le choc des images agrémenté par le poids du caractère trempé du Roi Marocain lors de son refus d’être accueilli par la même Annick Girardin réquisitionnée avec Harlem Désir.
N’avez-vous pas peur que nous vivions la même situation qu’en Syrie? Vu comment les occidentaux procèdent pour déstabiliser un pays (clin d’œil à la Gambie)?
Du tout, comparaison n’est pas raison dans ce genre de situation, je ne pense que nous puissions en arriver au même résultat pour ce qui concerne ce suppositoire gambien au sens figuré comme propre du terme avec cette crise électorale à nos basques. Elle ne sera pas facile à résoudre même avec des compromis si toutefois Jammeh persiste et signe avec le soutien des accords de coopération militaire russes dont il bénéficie…
Et l’opposition dans tout ça…
L’opposition sénégalaise sous les auspices du Front Manko a déjà parsemé les germes d’une pré-défaite du pouvoir en place à condition que cette union se densifie et se professionnalisme dans le domaine du marketing Politique et de la communication globale.
En quoi faisant ? par exemple en acquérant une identité de marque avec une charte graphique visuelle dont un logo, une couleur pour sa visibilité et ensuite en investissant les réseaux sociaux pour sa lisibilité de ses actions, plans stratégiques consistant à foutre la peur dans le camp adverse il faut qu’ils terrorisent les terreurs adverses.
Une élection ne se gagne pas il faut faire perdre le candidat détenant la prime du sortant à l’aide de stratégies de rendez-vous car comme vous l’avez constaté pour la Gambie monsieur Barrow croyait ferme avoir gagné lors du verdict des urnes mais ne savait certainement pas qu’une élection se perd et cela n’a pas été le cas puisque Jammeh refuse d’avoir perdu en rétropédalant. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué disait l’adage.
Analyse ramassée il aurait fallu voir les aspects juridiques de l intervention de la CDEAO
c q vs n connaissé pas vs alé conaitr dmdé o libien ils vs diront votr jammeh vo mié il a fè 22 ans seulma e vs ocupé la 165è place o monde comparé a mn pay avc 27 ans e on è avt dernier vs pensé l’occident defend barow pr rien il vs diron q jammeh è dictateur com ils l’ont dit a kadafi sankara lumumba sekou touré mè c’è parcq ces president refuse tt ingerence etranger. si vs reflechissé en autrich il ya eu contestation e les election ont été rpris e person na rien dit prqoi en gambi il parle vs pensé q’ils vs aime c’è qd vs seré ds les pleure en ce moma vs diré q si vs savié mè cè tro tard q dié vs épargn d cela amen
Un roi ki a deshonore son peuple sera deshonore. …
kelle analyse ..politique cest honteux cette frilosite vis a vis du fou de KANILAYE lache par ses propres hommes senses. Comparer la GAMBIA a la Syria. ..En tt cas nous senegalais sommes prets a appuyer le peuple souverain gambien quelque soient les moyens necessaries. voila Pr. ..
Camp dit gagnant. .kel langage de fumiste. .