Activistes torturés : La société civile demande l’ouverture d’une enquête contre les policiers incriminés

Les activistes marcheurs contre le parrainage, mercredi dernier, arrêtés, humiliés et puis jetés loin de leur domicile, dénoncent des actes de tortures de la part des policiers. La société civile qui s’en mêle demande l’ouverture d’une enquête et des sanctions contre les policiers incriminés. .

Inacceptable

La Raddho, Amnesty Sénégal et la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) vont commettre un pool d’avocats pour assister ces activistes, victimes des faits présumés pour une procédure pénale

« Rien ne peut justifier ce comportement de la part de notre police nationale. C’est des actes que nous dénonçons« , regrette Babacar Ba, président du Forum du Justiciable.

Il poursuit en invitant le directeur général de la police à ouvrir très rapidement une enquête sur cette affaire et le cas échéant, à prendre des sanctions appropriées à l’égard des policiers en question. « Nous demandons au directeur de la police de rappeler à l’ordre ses policiers souvent acteurs de ses actes, qui ternissent l’image de notre police nationale« , a-t-il dit sur la Rfm.

Des poursuites

Pour sa part, le directeur de Amnesty Sénégal souhaite des poursuites pénales. « Le procureur, qui convoque les gens pour les emprisonner pour des questions de mœurs, devrait aujourd’hui engager immédiatement une poursuite contre ces policiers qui ont commis des actes indignes de la République« , a déploré Seydi Gassama.

Il ajoute : « nous exhortons tous ces activistes à déposer des plaintes contre les agents qui les ont torturés. Certains ont déjà des certificats médicaux. Nous allons constituer un pool d’avocats pour assister toutes les personnes qui voudront déposer une plainte. »

3 COMMENTAIRES
  • ISO

    Allez vous faire foutre!

  • Malck

    Personne ne va faire une enquête.
    Trop c’est trop.
    Il n’y a pas de société civile au Sénégal. Rien que des gueulards malhonnêtes

  • Lima

    Excellente nouvelle. Il faudra aussi impliquer Human Rights Watch. C’est dangereux dans une démocratie.

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