*Abdoulaye Gallo Diao (PS): « La politique politicienne des parrainages: une bizarrerie électorale de l’Apr »

1) Pour le Contrôle des Parrainages

Le Conseil Constitutionnel est dans une obligation morale de valider les parrainages de toutes les candidatures autorisées à compléter leur nombre de parrains à cause des doublons externes. Cela au même titre que Anta Babacar Ngom, Boubacar Camara et les autres privilégiés par le tirage au sort. Le jeu du hasard n’existe dans aucun Etat sérieux au monde pour une élection présidentielle.

Après la première séquence du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel, tout le monde s’est rendu compte que ce mécanisme du processus électoral apporte plus de problèmes qu’il est censé en résoudre. Il est évident que de la collecte jusqu’au contrôle , l’opinion publique nationale et internationale a constaté que ce système a remis en cause tous les principes fondamentaux de démocratie, d’équité et de transparence qui encadrent toutes les étapes du processus électoral.

Ainsi c’est à ce stade du processus qu’on constate sans nul doute des bizarreries à tous les niveaux de la réception des parrainages, jusqu’au contrôle en passant par le traitement des dossiers. Il est relevé par tous les acteurs impliqués que des parrainages déposés en bonne et due forme par les mandataires des candidats, n’existent pas dans le fichier électoral dont dispose le CC. Il est en même temps, constaté que les doublons externes pénalisent toutes les candidatures qui ne sont pas en tête de liste pour favoriser les premières à avoir passé l’exercice du triage. Pire encore le tirage au sort est une pratique aléatoire qui met les candidatures dans une situation de loterie nationale sénégalaise pour arriver à choisir hasardeusement les premiers et les derniers en vue de subir l’épreuve fatidique du contrôle des parrainages.

Ce procédé de la LONASE n’obéit à aucune règle légale et légitime pour admettre une candidature ou en rejeter une autre

2) Pour la collecte des parrainages citoyens.

Il s’avère que l’Apr a violé les principes d’équité et d’égalité des chances concernant toutes les candidatures. En mettant en place une disposition légale du parrainage optionnel c’est à dire que le candidat a trois options à savoir le parrainage des députés, des élus locaux et le parrainage citoyen. Des lors qu’une candidature opte pour l’un des deux premiers choix pour être parrainée, l’équité et la justice sociale voudraient qu’elle soit obligée légalement de sursoir à la collecte des parrainages citoyens pour que tous les concurrents disposent les mêmes possibilités à chances égales pour candidater à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Malheureusement, l’APR à travers un tapage médiatique outrancier, déclare le 27 novembre 2023, avoir collecté 3 782 052 parrains plus de la moitié du fichier électoral en faveur du Premier ministre Amadou Ba. A l’arrivée le candidat de BBY se fait parrainer finalement par les élus locaux de son Parti. Cette démarche politicienne reste illégale, antidémocratique et injuste.

Par voie de conséquence, il faut reconnaître avec sagacité que le déroulement de la campagne des parrainages par l’APR viole de façon manifeste l’article 7 de la Constitution qui dispose que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Ce qui n’est pas le cas devant la loi sur les parrainages.

* Membre du BP du Ps Secrétaire national adjoint chargé des TIC

2 COMMENTAIRES
  • PATRIOTE

    TA POSITION EST TRES BIZZARE ET VOUS FAITES DE LA POLITIQUE POLITICIENNE .
    TU RESTES OU TU QUITTES ET SOIT DISCIPLINE

  • Ousmane Deuk

    Anta Babacar Ngom peut avoir des parrains mais Bouguane qui a des milliers de voix durant les elections passes. Thierno Alassane qui a un parti structure ne peut pas avoir de parrains mais Anta babacar Ngom peut. Non, Bassirou Diomaye dont les gens faisait des rangs pour le parrainer et derriere Anta Babacar Ngom….mdr. Ce pays tappale yakhe nakko yakhete.

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