À Sédhiou, le projet « Je t’accompagne » lutte contre la vulnérabilité grâce au maraîchage et à la transformation

À Sédhiou, le projet « Je t’accompagne » lutte contre la vulnérabilité grâce au maraîchage et à la transformation

Dans la région de Sédhiou, en Casamance, les défis liés à la vulnérabilité des populations s’intensifient en raison des répercussions du conflit armé et du manque d’investissements significatifs. En réponse à ces défis, la plateforme collaborative Sud/Nord, connue sous le nom de « Je t’accompagne », a lancé un projet novateur. Cette initiative a conduit à la création de périmètres maraîchers à Kamako et Témento, ainsi qu’à l’installation d’une unité de transformation des produits locaux. Ces actions représentent une véritable aubaine pour les communautés locales, un geste salué pour son caractère humanitaire. Une visite des sites a eu lieu cette semaine pour évaluer les progrès réalisés.

Les responsables du projet ont visité les périmètres maraîchers de Kamako et Témento, lesquels incluaient également l’inauguration d’une unité de transformation. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du suivi des actions sur le terrain visant à renforcer les moyens d’actions de la mission paroissiale. Le projet cherche à réduire la pauvreté et la vulnérabilité socio-économique des populations locales, mais également à affronter les conséquences du changement climatique. Mme Fatou Kiné Tall, chargée de projet, a souligné l’importance de cette mission en déclarant : « Après une année de mise en œuvre […] il est bon que tous les acteurs engagés dans un projet se retrouvent pour évaluer et faire le bilan de l’exécution annuelle des activités. Tout ce qui était prévu l’année dernière est réalisé à 80%. »

Lorem le curé de la paroisse de Témento, a interpellé les bienfaiteurs : « Témento comme les villages environnants connaissent le phénomène de non-emploi de la jeunesse alors qu’ici en Casamance, le soutien aux nécessiteux demeure encore faible. Et donc cet investissement est une réponse à un grand besoin qui est là », a-t-il déclaré.

Du côté des partenaires, Michel Barbancey, président du conseil d’administration de SOS Sahel Luxembourg, envisage de rechercher de nouveaux financements. « La possibilité pour nous à travers SOS Sahel Luxembourg de présenter d’autres projets et de demander d’autres financements est un défi réalisable et auquel nous allons nous atteler avec engagement », a-t-il affirmé. Patrice Roy, parrain du projet de Témento et représentant de Kamako, a également exprimé sa détermination : « Je me porte volontaire pour me battre et trouver des financements pour aller vers les prochaines étapes que vous avez évoquées. »

Les bénéficiaires, représentés par Astou Sané et Fatou Mané, ont exprimé leur satisfaction : « Au début, c’était trop difficile pour nous de trouver des moyens de subvenir à nos besoins primaires, mais avec la mise en œuvre de ces projets de maraîchage, nous arrivons à améliorer nos repas quotidiens, à acheter des vêtements de valeur et à nous soigner en cas de nécessité. Vraiment, nous remercions les partenaires tout en leur demandant de continuer à nous accompagner. » Alioune Diouf, adjoint au sous-préfet de Djibanar, a conclu par un appel à sécuriser les périmètres maraîchers et à renforcer l’engagement des communautés locales.

Cet article a été rédigé sur la base des informations fournies par le site Sud Quotidien, écrites par Moussa Drame.

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