5e mandat à la FSF: C’est « Ni oui ni non » pour Augustin Senghor

Me Augustin Senghor briguera t-il un cinquième mandat à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football ? Interrogé à ce sujet lors d’un entretien accordé à la 2STV, l’actuel président de l’instance dirigeante du football sénégalais est resté évasif, laissant planer le doute sur ses intentions.
« Je parlerai d’abord à mes pairs dirigeants de football, notamment aux membres du Comité exécutif. Je les écouterai tous et je prendrai ma décision », a-t-il confié dans une interview avec 2STV.
Me Senghor, rappelle que le débat sur la limitation des mandats ne se pose pas, les statuts de la FSF n’imposant aucune restriction en la matière. « Parce que nos statuts sont clairs, il n’y a pas de limitation de mandats. Par conséquent, tant que je serai capable et que la population du football me fait confiance, personne ne peut m’empêcher de me présenter », a-t-il affirmé.
Si la question de sa candidature reste en suspens, le président de la FSF insiste surtout sur la continuité, qu’il présente comme la clé des performances récentes. « Ce qui nous intéresse, c’est la stabilité et la continuité qui nous ont valu les résultats. Il est important de poursuivre ce Manko, cette unité, cette force, cet esprit que nous avons mis en place pour que notre football continue à rayonner », a-t-il expliqué.
Un mandat de cinq ans est suffisant
Soyez gentleman et de céder votre place à autrui
Ne soyez pas un roi plus roi que.le roi.
Je l’ai toujours soutenu : le milieu du football est plus pourri que celui de la politique. Tous les coups y sont permis. Les lobbys et groupes d’intérêts y font foison. La dernière déconvenue de Senghor au CAF en est la preuve. C’est pourquoi un président de fédération comme Senghor peut rester aux commandes autant de fois qu’il veut, sans crainte d’être remplacé parce que toutes les velléités de contestation voire d’alternance sont étouffées. Les textes du foot sénégalais ont été torpillés depuis belle lurette par un groupe de copains et de coquins et l’Etat , présentement, n’y peut rien. S’il parle de continuité, il songe déjà à rempiler.
Nous savons tous comment ça fini avec le ni Oui ni Non.
Allez demander à Macky Sall.
Il faut savoir partir quand il le faut.
Allez vous en donc.
Partez avant que l’on ne vous jette sous le bus.
Votre récente déconvenue est un message très clair.
Alioune Cissé l’a appris à ses dépens.
Augustin fais nous plaisir, pars.
Ki kou kate ndayam dou diogué fi
Iow amo diom. Tu penses que tu vas pas changer
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