Le 26 septembre 2002, le Sénégal vivait l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire : le naufrage du bateau « Le Joola », au large des côtes gambiennes, emportait plus de 1 800 vies humaines.
Vingt-trois ans plus tard, le souvenir reste intact. Chaque année, familles des victimes, rescapés et autorités se recueillent pour honorer les disparus, dont une majorité n’a jamais été retrouvée. Considéré comme l’un des naufrages les plus meurtriers au monde, le drame du Joola a marqué bien au-delà des frontières sénégalaises.
Mais la douleur demeure vive, tout comme les revendications. En conférence de presse, le 18 septembre 2025, le porte-parole du collectif des familles des victimes, Samsidine Aïdara, a rappelé une exigence ancienne : le renflouement de l’épave. « Ce n’est pas qu’un symbole : c’est un acte fort de respect envers les disparus et leurs proches », a-t-il martelé.
Le Joola a constitué un tournant dans la gestion de la sécurité maritime au Sénégal, révélant l’urgence d’une régulation plus stricte et d’un meilleur suivi des capacités d’embarquement.
