Les chiffres parlent d’eux-mêmes et le constat ahurissant ! La problématique de l’accès à l’Etat-civil en Casamance exige une riposte à la dimension du déficit, pour ne pas replonger la région dans une autre crise.
Selon l’enquête, au-delà de la régularisation des actes civils de centaines de milliers d’enfants, c’est toute la problématique de l’enfance en Casamance qui préoccupe aussi bien les acteurs de l’éducation, l’administration, les défenseurs et protecteurs des droits de l’enfant, que les communautés. Ainsi, la question a largement été évoquée, hier, à Ziguinchor, au cours d’un symposium initié par la Fédération Dymbaya Kagnalène sur la protection des droits des enfants, dans les situations de crises et de conflits en Afrique. La rencontre entre dans le cadre de la célébration de la 26e journée de l’Enfant Africain et de la 28e édition de la semaine nationale de l’Enfant.
En effet, la crise en Casamance a installé une pauvreté accrue et a contribué à dégrader les conditions de vie des familles et de leurs enfants. En abandonnant leurs localités, parfois entre bombardements et crépitement d’armes, les familles laissent dernières elles tous ce qu’elles ont de précieux. La crise, outre ce déplacement massif des populations, a aussi, comme impact négatif, le retrait systématique de l’école de plus de 5000 enfants issus de ces familles, informe l’Inspecteur de l’enseignement Yankhoba Massaly. Le constat est ahurissant ! Ils sont 42 000 enfants au niveau de l’académie de Ziguinchor (élémentaire), dont l’âge est compris entre 10 et 11 ans, qui ne disposent pas de pièces d’état-civil. Il s’y ajoute les exclus du système formel et les invisibles, souligne l’Inspecteur d’enseignement Alphousseyni Gassama qui cite une source de la Gouvernance de Ziguinchor.
fermé les mosqué et église et ouvré des écoles et lieu de naissance digne de ce nom. que les enfants apprennent a lire et écrire leurs histoire leurs religions.
mais khana maire amoul
nougnouy koy ammé kou amoul hôpital boy accouché nokoy taler
kou dioudou si hôpital kouner di ka amm extrait de naissance obligatoirement
a qui la faute sou fekker ni hôpital sakh yougnou accouché amougnouko esk dinagnou ko tal après