Manque d’eau à Touba : « Le réseau n’a pas été fait pour prendre en compte ce nombre de pèlerins… »

« C’est un problème structurel qu’il faut très vite régler…« , d’après Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma, sur la question de l’eau potable qui revient à chaque Magal. Le président de la commission Culture et Communication du grand Magal de Touba était l’invité de l’émission invité J.D.D, ce dimanche.

40% de la production…

« L’adduction d’eau est un immense projet qui est en phase d’étude. Il y’a une mesure qui a été prise pour sa mise en œuvre. Par contre, pour ce qui est de l’eau à Touba, nous avons recensé 34 forages. Mais le réseau est vétuste et nous constatons des fuites d’eau. Les spécialistes disent que 40% de la production est perdue. Il s’y ajoute que durant le Magal, il y’a 5 millions d’habitants qui sont au même endroit au même moment« , renseigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

Problème structurel…

Il poursuit : « Alors que le réseau n’a a pas été fait pour prendre en compte ce nombre de pèlerins qui arrivent de façon massive à Touba… C’est un problème structurel qu’il faut très vite régler. Maintenant ce qu’il faut faire c’est d’augmenter le nombre de forages. Pour cette année, il y a quatre nouveaux forages qui sont en train d’être réalisés. Les trois sont pratiquement terminés et il y’en a un autre qui va l’être dans une semaine. Cela permettra d’augmenter la production« .

110.000 m3…

Le président de la commission Culture et Communication du grand Magal de Touba repris par E-Média de rappeler que « selon le directeur de l’Ofor, on était pendant le Magal à 110.000 m3. Ils sont passés à 120.000 m3. Pour cette année, ils ont un objectif de 12.000 m3 de plus avec ces quatre nouveaux forages. À cela s’ajoutent les réserves avec les châteaux d’eau, les citernes, etc. »

Gratuité de l’eau…

Sur la question de la gratuité de l’eau dans la ville sainte il précise que « le Khalife, avec l’appui de l’Etat supporte les factures d’eau (…) La fin de la gratuité de l’eau n’est pas à l’ordre du jour. Parce que les populations ont quitté leur village natal pour venir profiter de la baraka de Cheikh Ahmadou Bamba« .

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