Lutte contre l’insécurité routière : les acteurs sont appelés à se conformer à la règle

En visite à Thiès dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur les nouvelles réformes dans le secteur du transport, en droite ligne des recommandations du chef de l’Etat pour éradiquer les nombreux accidents de la route, le directeur de Transports terrestres, Cheikh Oumar Gaye, a invité les conducteurs de véhicules particuliers et de motos Jakarta à se conformer à la réglementation en vigueur. 

Le constat est que ces véhicules et vélomoteurs mènent une concurrence déloyale aux acteurs professionnels dans le secteur des transports urbains et interurbains.

Le directeur des Transports terrestres, Cheikh Oumar Gaye, a estimé que « pour ce qui concerne les vélomoteurs qui s’adonnent au transport de personnes surtout en zone urbaine, la plupart des jeunes conducteurs ne disposent même pas du permis de conduire catégorie B tel que l’exige le Code de la route. Aussi, leurs engins ne sont pas assurés et n’ont pas de carte grise. Ce qui n’est pas compatible à la réglementation dans le transport urbain réservé exclusivement aux taxis et minibus en règle ».

D’ailleurs, pour le cas des motos Jakarta, « un processus de remplacement par des modes de transport par des tricycles est à l’étude », a indiqué Cheikh Oumar Gaye qui a également évoqué le cas « des véhicules particuliers de plus en plus nombreux à se lancer dans le transport interurbain ».

Selon lui, « les conducteurs de ces véhicules dont la plupart ont des marques Dacia ont ainsi installé une véritable concurrence déloyale dans le transport interurbain mettant du coup en péril les intérêts des acteurs professionnels organisés dans les gares routières. De nombreux usagers préfèrent emprunter ces véhicules entre nos différentes villes ».

Cheikh Oumar Gaye ne s’oppose pas à ce que des jeunes qui veulent travailler se lancent dans le secteur des transports. « Nous ne sommes pas contre. Mais, le secteur aussi a ses règles qu’il faut respecter pour pouvoir y exercer sans problème. C’est disposer du permis B, de l’assurance et de la carte grise et de l’immatriculation, surtout des motos Jakarta », a-t-il énuméré dans les colonnes du quotidien Le Soleil.

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