Les recettes de la démocratie participative…

Dans un contribution adressée à la presse, El Hadj Abasse Ngom, diplômé en master de science politique à la faculté de droit et de science politique de Montpellier, après avoir analysé l’autonomisation des collectivité territoriales à gérer leurs activités, a mis en exergue les relations qui doivent exister entre les élus et les populations.

Au Sénégal, dit-il, «bon nombre de citoyens sont choqués et indignés par le comportement de leurs élus. Ces derniers une fois les élections passées, ont la propension à s’éloigner des populations et d’assouvir leurs propres intérêts».

Pour combattre ce comportement injuste et injustifié, poursuit M. Ngom, «il va falloir mettre en place une démocratie participative poussée au niveau des collectivités territoriales Sénégalaises. Dans cette perspective, la démocratie participative sera au service de la démocratie représentative. Force est de reconnaître qu’il est primordial que les citoyens Sénégalais soient plus informés et plus sollicités. (…)La pierre angulaire de la démocratie participative est l’information. Les élus locaux se doivent d’informer les populations sur leurs droits de pouvoir consulter certains actes de la collectivité locale».

A l’en croire, «le principal vecteur de l’information locale est le bulletin municipal, malgré le développement des nouvelles technologies. Il va falloir s’inscrire dans la création de comités consultatifs et instaurer des conseils de quartier pour être en phase avec les populations des collectivités territoriales».

En dernière analyse, renseigne El Hadj Abasse Ngom, «ces comités se réunissent en fin d’année et examinent le rapport d’activité des différents services publics locaux».

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