Et le soleil …de la liberté se leva sur Banjul! Par Ibrahima NGOM Damel*

Les résultats de l’élection présidentielle chez nos «Mboka» de la  Gambie viennent de livrer leur secret. Dans l’essentiel des bureaux de vote dûment visités par les personnalités en charge de cette consultation électorale dans cette ancienne colonie britannique, l’opposant Adama Barrow ,qui était à la tête d’une coalition de sept(7) partis politiques, s’est adjugé la palme.
Il vient, ainsi, de mettre fin à vingt-deux(22) ans de règne désastreux  de Yaya Jammeh. Arrivé au pouvoir en 1994 à la faveur d’un coup d’Etat, Yaya Jammeh dirigeait cette petite enclave à l’intérieur du Sénégal d’une main de fer. Mégalomane devant l’éternel, il était allergique à la moindre contradiction, à la critique.
Pour dire, celui qualifiait de boucher de Kanilai restait la terreur des opposants à son régime sanguinaire, aux hommes des médias, aux droits-de-l’hommiste. Il allait jusqu’à foulait au pied les règles, traités et autres recommandations qui régissent le monde. Le potentat qui aimait se définir comme un pur conservateur, n’avait de cesse de snober les Institutions  africaines et internationales commune l’OUA et ensuite, l’UA, l’ONU et ses organismes, la Banque Mondiale, le FMI pour ne citer que ceux-là.Il narguait tout le monde.
L’homme qui s’affabulait des titres de «Doctor», «Professor», « Sheikh», «Excellency» et, je ne sais quoi encore, conduisait son peuple avec la force d’une baguette. Que de citoyens, pour de simples raisons politiques, ont péri dans ses geôles. Entouré d’une horde de courtisans dévoués, Yaya molestait, torturait et trucidait comme un barbare médiéval. Sourd, il était aux sirènes de détresse qui résonnaient derrière les murs de son Palais. Il s’agrippait tant au pouvoir tel ce vers au bon milieu d’un fruit blet (mûr).
«Toute chose a une fin ». « Seul le règne de Dieu est éternel». Ces sagesses, le dictateur patenté de Banjul vient de les apprendre à ses dépens. Il est jeté aux bas-fonds… du déshonneur par un  peuple qui n’en voulait plus. La Gambie porte, aujourd’hui,  au pouvoir un de ses fils de manière démocratique.
Elle  inaugure, de cette manière-ci, une ère nouvelle de démocratie. Une grande première depuis son accession à la souveraineté internationale ! Espérons que ce pays  pressuré à l’extrême  par la goinfrerie de Jammeh et  de son clan, retrouve ses forces. Qu’il soit irradié par les rayons du soleil de la liberté qui annonce un jour nouveau !
Par Ibrahima Ngom-Journaliste
1 COMMENTAIRE
  • Sy

    you mai felicitación m baro il fo édé votre populación

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